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« Free Gaza » : voici à quoi ressemble un feu tricolore au centre de la ville préférée d’Europe

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La protestation contre Israël s’étend en Europe, même dans des destinations jusqu’ici perçues comme amicales : Y., un touriste israélien venu cette semaine voyager avec sa compagne à Lisbonne, la capitale du Portugal, a découvert que sur l’un des axes routiers du centre-ville, les feux tricolores etaient illuminées d’inscriptions contre l’État d’Israël et en faveur de Gaza.

Entre autres choses, il était écrit sur les feux tricolores : LIBEREZ GAZA, STOP ISRAEL. Selon lui, il s’agit du premier feu tricolore où passent tous les bus touristiques du monde entier pour les récupérer.

« C’était comme une flèche, car le feu est situé là où tous les bus touristiques vont les chercher. C’est le premier feu que l’on croise. J’ai demandé à arrêter le bus, je suis descendu et je l’ai pris en photo. Je ne pouvais pas continuer le voyage », a déclaré Y à Mako.

Il a ajouté : « Il y avait des Israéliens avec nous qui étaient choqués. J’estime que cela a été fait par quelqu’un de la municipalité et le but était que chaque touriste dont le bus s’arrête  à ce feu et  puisse voir ce qui était écrit. Cela a gâché tout le voyage, pour nous. »

Le Portugal en général et Lisbonne en particulier sont très appréciés des Israéliens et ont été le premier pays au monde à encourager les descendants de Juifs expulsés d’Espagne lors de la déportation vers l’Espagne à délivrer des passeports locaux. Au fil des années, de nombreux Israéliens ont profité de l’occasion et ont délivré des passeports portugais. En conséquence, Lisbonne est devenue un centre de pèlerinage pour tous ceux qui souhaitaient obtenir un passeport local.

Plus tôt cette semaine, nous avons parlé d’une touriste israélienne au Maroc qui a été attaquée alors qu’elle se promenait sur le marché de Fès , après que les habitants ont reconnu qu’elle venait d’Israël. Selon elle, plusieurs personnes ont commencé à l’attaquer verbalement et physiquement, et après avoir publié l’incident sur les réseaux sociaux, elle a également commencé à être attaquée en ligne.