Une précieuse information de renseignement a permis de localiser le corps du sergent Oron Shaul, soldat de la brigade Golani, tombé lors de l’opération Bordure Protectrice en 2014. Les responsables de la sécurité israélienne se sont retrouvés face à un dilemme stratégique :

🔴 Lancer une opération de récupération sous le feu ennemi, risquant de compromettre l’accord d’échange d’otages
🔴 Renoncer à cette opportunité unique et abandonner la dépouille sur place

Voici l’histoire derrière cette mission secrète à Gaza.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Un choix risqué mais historique

En janvier 2025, les services de renseignement israéliens ont reçu une information rare et précise sur l’emplacement du corps d’Oron Shaul, détenu par le Hamas depuis 2014.

Les chefs du Shin Bet et du commandement sud de Tsahal ont décidé d’exécuter l’opération en deux étapes :
1️⃣ Créer les conditions optimales pour l’extraction au cœur de Gaza
2️⃣ Lancer la mission de récupération quelques heures avant l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu

L’opération devait rester ultra-secrète. Même certains soldats impliqués ne savaient pas qui ils étaient en train de récupérer.

Une extraction sous tension

Le raid nocturne, mené entre samedi et dimanche, impliquait des agents du Shin Bet et des commandos de la Shayetet 13. Contrairement aux attentes, le corps de Shaul n’était pas enterré mais détenu dans une structure civile, compliquant la mission.

📍 Un imprévu majeur : Quelques heures avant l’extraction, un terroriste du Hamas a été repéré près du site. En suivant ses mouvements, les forces israéliennes ont découvert trois autres terroristes à proximité du lieu de détention du corps.

Que faire ?

  • Les éliminer, au risque d’attirer des renforts du Hamas ?
  • Les ignorer, avec le danger qu’ils repèrent les soldats israéliens ?

Après d’intenses délibérations, l’armée de l’air israélienne a frappé et neutralisé les quatre terroristes. L’extraction a pu se poursuivre sans incident.

« Un silence absolu dans le poste de commandement »

Le commandant D., responsable des opérations de la 188e brigade blindée, a suivi la mission en temps réel depuis un poste de commandement :

« Le moment le plus stressant est celui où l’équipe atteint la dépouille. Nous ne savions pas si nous allions trouver des terroristes sur place, ni même si le corps était bien là. Il fallait attendre que l’image devienne claire. »

Après des heures de tension, le sergent Oron Shaul a enfin été récupéré et rapatrié en Israël pour une inhumation digne.