Neuf mois se sont écoulés depuis que Thomas Matthew Crooks, un jeune homme de 20 ans apparemment sans histoire, a ouvert le feu sur Donald Trump lors d’un rassemblement à Butler, en Pennsylvanie. Pourtant, la question centrale reste sans réponse : pourquoi a-t-il fait cela ?
Une enquête entravée par des silences et des blocages
Malgré des investigations fédérales, des enquêtes privées et de nombreuses spéculations publiques, le motif de Crooks demeure un mystère. Loin d’être un extrémiste connu ou un individu violent, il n’a laissé aucun manifeste, aucun signe avant-coureur, ni aucune explication publique.
Le FBI, quant à lui, est accusé d’entraver la recherche de la vérité. Les enquêteurs privés et les autorités locales restent frustrés par le manque de transparence de l’agence fédérale, et même l’entourage de Crooks adopte une posture énigmatique. Ses parents, Matthew et Mary Crooks, refusent de parler à la presse et évitent toute apparition publique. Certains voisins rapportent même qu’ils ne quittent leur domicile que la nuit, alimentant ainsi les soupçons sur leur rôle potentiel dans cette affaire.
« Ce n’était pas un acte isolé »
Doug Hagmann, détective privé engagé par un client anonyme, a passé plusieurs mois à examiner l’affaire. Son constat est sans appel : Crooks n’a pas agi seul.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
« Cela a nécessité une coordination énorme, » affirme Hagmann au New York Post. « Crooks a été manipulé par plusieurs personnes. Il était un pion dans cette tentative d’assassinat. Et je ne serais pas surpris si des complices étaient présents parmi la foule du rassemblement. »
L’analyse des données de géolocalisation de Crooks a révélé un fait troublant : l’un de ses appareils électroniques a continué d’émettre après la fusillade – non pas depuis une cachette, mais depuis son ancien lycée, Bethel Park High School.
Pire encore, Hagmann affirme avoir été expulsé de Butler County à deux reprises par des agents qu’il suspecte d’être des fédéraux, lui ordonnant de cesser son enquête. « Des personnes impliquées dans cette affaire sont encore en liberté et doivent être traduites en justice, » insiste-t-il.
Des indices cachés par le FBI ?
Le FBI a saisi les appareils électroniques de Crooks, y compris son téléphone, son ordinateur et ses comptes sur des applications de messagerie cryptées utilisées à l’international. Pourtant, aucune information n’a été rendue publique sur ce qui a été découvert.
Le député Clay Higgins (R-Louisiane), membre d’un groupe de travail bipartite enquêtant sur l’attaque, admet que des éléments restent flous. Bien qu’il pense que Crooks a agi seul, il trouve étrange que le corps du tireur ait été incinéré en seulement huit jours, sans examen toxicologique approfondi.
Higgins avance une théorie alternative : un possible usage de substances psychotropes. « Quelque chose l’a rendu fou, » suggère-t-il, évoquant une potentielle influence de médicaments. Toutefois, cette hypothèse ne repose sur aucune preuve tangible, d’autant plus que les analyses toxicologiques de Crooks n’ont jamais été officiellement publiées.
Un profil qui ne correspond pas à un assassin
Le récit officiel dépeint Crooks comme un solitaire instable, rejeté par le club de tir de son école et ayant des antécédents de menaces. Mais ses proches dressent un portrait totalement différent.
« Il était mon petit protégé, » raconte Xavier Harmon, ancien professeur d’informatique. « Je n’y ai pas cru quand j’ai entendu la nouvelle. Tom était intelligent, drôle, et il aidait toujours ses camarades. »
Diplômé avec mention, boursier à l’université Robert Morris, et doté d’un score SAT impressionnant de 1530, Crooks était loin de l’image d’un individu déséquilibré.
Pourtant, le 13 juillet 2024, il a tiré huit balles à 130 mètres de distance, frôlant l’oreille de Trump, tuant Corey Comperatore, et blessant deux autres personnes. Il a ensuite été abattu par un sniper du Secret Service en six secondes.
Un complot dissimulé ?
Si Crooks avait été un extrémiste, où sont les preuves de sa radicalisation ? Aucun message en ligne, aucun lien avec des groupes violents, et surtout, aucune revendication posthume.
L’un des éléments les plus troublants demeure l’attitude de sa famille. Quand un reporter du New York Post a tenté d’approcher sa sœur Katie, il a été accueilli par deux hommes plus âgés qui l’ont sommairement averti :
« L’histoire est terminée. Souvenez-vous de ça. »
Neuf mois après la tentative d’assassinat de Donald Trump, cette affaire reste une énigme. Le silence du FBI, les preuves non révélées, et l’incohérence du récit officiel alimentent les soupçons.
Pourquoi Thomas Crooks a-t-il vraiment tiré sur Donald Trump ?
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