Par Infos-Israel.News – 29 juin 2025


Après plus d’une semaine de silence et des rumeurs persistantes sur sa disparition ou son affaiblissement, le guide suprême iranien Ali Khamenei a réapparu dans une vidéo enregistrée. Dans ce discours, il affirme que l’Iran aurait infligé une « gifle sévère » aux États-Unis et triomphé de ce qu’il appelle « le régime sioniste fictif ». Mais derrière les mots, c’est un aveu de faiblesse maquillé en rhétorique victorieuse.


Une vidéo pour rassurer… ou masquer un effondrement interne ?

Les services de renseignement israéliens et occidentaux s’interrogent : pourquoi un enregistrement, et pas un discours en direct ? Pourquoi l’absence prolongée du guide suprême après des frappes israéliennes et américaines inédites sur le sol iranien ? Selon des opposants exilés, Khamenei aurait été déplacé dans un bunker, son état physique et mental étant jugé préoccupant.


La rhétorique du régime : frapper pour masquer la peur

Dans son message, Khamenei déclare :
« Grâce à l’aide d’Allah, nos forces ont écrasé les systèmes de défense israéliens et imposé une pression sur leurs bases militaires par nos missiles. »
Un ton triomphal qui contredit les rapports sur les dégâts minimes causés par la riposte iranienne, principalement symbolique, et largement contenue par l’armée israélienne.


Le vrai message : « Nous avons survécu »

Khamenei tente de présenter la non-défaite comme une victoire. Il admet que les frappes américaines sur les sites nucléaires de Fordow, Natanz et Ispahan n’ont pas été dévastatrices, mais il insiste que « la République islamique ne se soumettra jamais ».

Et pourtant, le ton est sur la défensive. Il attaque verbalement Donald Trump, minimise les pertes iraniennes, accuse les États-Unis de propagande… Un classique de la propagande des ayatollahs, mais qui trahit la fébrilité du régime.


Une gifle à l’Amérique ? Ou un réveil douloureux ?

La seule « gifle » évoquée par Khamenei est la frappe iranienne sur la base américaine d’Al-Udeid au Qatar – une attaque annoncée à l’avance, limitée, et qui n’a pas fait de victimes. Ce coup symbolique visait à sauver la face intérieurement, mais n’a en rien modifié l’équilibre militaire ou diplomatique.


Où était Khamenei ?

La question demeure : pourquoi cette disparition prolongée ?
Même ses fidèles s’interrogent. Mohsen Khalifeh, directeur d’un journal immobilier local, a exprimé une inquiétude rare dans les cercles du régime :
« L’absence du leader a inquiété profondément tous ceux qui l’aiment. »
Le silence a laissé place à des spéculations : évacuation, tentative d’assassinat, maladie grave… Rien n’est confirmé, mais l’image d’un guide tout-puissant commence à se fissurer


Une victoire rhétorique, un régime en sursis

Khamenei a conclu son discours par un rejet catégorique de toute capitulation face à l’Occident, évoquant les accusations anciennes contre l’Iran : droits des femmes, uranium enrichi, démocratie… Mais ces justifications ne convainquent plus ni à l’intérieur, ni à l’étranger.

Le contraste est brutal : Israël agit, les États-Unis ciblent, le régime parle. Et derrière la mise en scène grandiloquente, le peuple iranien – réprimé, appauvri, exaspéré – continue de payer le prix du dogmatisme religieux.


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