L’ancien président américain Bill Clinton est venu défendre sa femme, ce vendredi, et a fait une mise au point sur un événement de campagne de la candidate démocrate Hillary Clinton.
Lors d’un discours, il a discuté des positions de sa femme sur les principales questions à l’occasion d’un événement dans le New Jersey, et un membre de l’auditoire a intervenu « Qu’en est-il de Gaza ? » et a critiqué sa neutralité qui selon l’auditeur ne s’appliquerait pas à Israël :
« Je me suis tué pour donner aux Palestiniens un État », a dit l’ancien président. Ajoutant : « J’ai proposé un accord ».
Lorsque le membre du public a continué à insister sur la question, Clinton a évoqué la nature complexe du conflit israélo-palestinien :
« Le Hamas est vraiment intelligent. Quand ils décident d’envoyer des roquettes en Israël, ils le font à partir d’hôpitaux, d’écoles, de zones très peuplées. Le Hamas place Israël dans la situation de ne pouvoir se défendre ou de devoir tuer des innocents dans la Bande de Gaza. Ils ne sont bons que pour tuer ».
Clinton a salué sa femme dans l’organisation de réunions entre le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas et le Premier ministre Benjamin Netanyahu dans les efforts de faciliter la paix dans la région.
Il a conclu ses déclarations en reconnaissant que personne est sans reproche au Moyen-Orient, mais a dit que les Israéliens doivent être rassurés que l’Amérique restera leur allié ».
Les Français ne feront qu’empirer les choses
Avec le processus de paix au Moyen-Orient gisant dans l’eau depuis deux ans, on se demande quel mal pourrait provenir d’un effort dirigé par la France pour relancer les négociations entre Israël et les Palestiniens ?
La réponse est que, chaque fois que l’on pense que les choses ne peuvent pas devenir pires, la réalité de ce conflit est toujours là pour nous rappeler que oui, les choses peuvent toujours empirer.
De plus, même les gens les mieux intentionnés essaient de prétendre qu’une autre conférence ou autre peut résoudre un problème qui n’a cependant rien à voir avec des forums, des résolutions ou même une diplomatie habile.
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault arrivera en Israël ce week-end pour tenter de proposer les bases d’une nouvelle initiative de paix. Mais le Premier ministre israélien Netanyahu ne mérite aucun blâme pour rejeter la formule française. Le projet de Paris est une tentative de coercition internationale qui est profondément injuste envers Israël.
Le plus gros problème ici est le fait que des programmes similaires avec des formules analogues ont déjà été essayés et ont échoué. Le vrai problème est que les Français, comme les Américains, les Nations Unies et le «Quartet diplomatique» qui ont foulé ce chemin avant, mettent l’accent sur la forme plutôt que de faire face à la substance.
La paix entre Israéliens et Palestiniens viendra le jour où les guerres contre le sionisme cesseront tout comme l’opposition à un État juif. Si le but est de se rapprocher de ce moment, le plan français est un gaspillage absurde de temps.
En effet, le fait que les Palestiniens aient accueilli favorablement ce schéma illustre que le mal est présent. Après avoir torpillé les pourparlers parrainés par le secrétaire d’Etat John Kerry, il y a deux ans et refusé tous les dela des pour de à la table des négociations, il est peu surprenant que les Palestiniens aimeraient un plan qui commence par un conclave international organisé par les Français à l’ endroit où ni les Israéliens ni les Palestiniens ne seront présents.