La prise d’otages à Saint-Etienne-du-Rouvray a fait un mort, Jacques Hamel qui servait en tant que prêtre de Saint-Etienne-du-Rouvray. Il a été égorgé (d’autres sources disent qu’il a été décapité) dans son église.

Le parquet anti-terroriste avait fait appel de la décision du placement sous bracelet électronique de l’un des 2 terroristes selon BFM.

L’Abbé Jacques Hamel a été tué par arme blanche au sein de l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen, par deux assaillants, lors d’une prise d’otages.

« Né en 1930 à Darnétal et ordonné prêtre en 1958, l’abbé Jacques Hamel […] a fêté son Jubilé d’or en 2008 », indique sa fiche sur le site de la paroisse de Saint-Etienne.

Les terroristes sont entrés par une porte située à l’arrière de l’église, alors que le prêtre célébrait une messe avec quelques paroissiens.

Selon des témoins, les hommes ont prononcé les mots « Daesh » et des « cris à caractère islamiste ». Le groupe terroriste de Daesh a revendiqué l’attaque de l’église via leur agence amaq, évoquant leurs deux «soldats».

Trois paroissiens ont également été blessés dont un grièvement, qui se trouverait « entre la vie et la mort » et il pourrait s’agir d’une sœur qui était dans l’assistance lorsque les deux forcenés ont fait irruption dans l’église.

Une paroissienne, jointe par L’Express, est très émue par la mort du prêtre. « C’est un homme qui a assumé ses fonctions jusqu’au bout. Il secondait le prêtre de l’église. Il était âgé mais restait très disponible pour les uns et les autres », raconte-t-elle. Elle décrit la victime comme « un bon prêtre. Il était là depuis très longtemps. De nombreux paroissiens le connaissaient bien ». Il habitait selon elle au presbytère de Saint-Etienne du Rouvray.

« Ma famille habite ici depuis plus de 35 ans, et on l’a toujours connu », a indiqué à L’Express la gérante d’un salon de beauté, situé dans la rue de l’église attaquée. « Très discret », selon elle, « il n’aimait pas se mettre en avant ». « C’était quelqu’un de très apprécié dans la commune », affirme aussi l’habitante, qui a connu Jacques Hamel lorsque, plus jeune, elle prenait des cours de catéchisme dans la paroisse.