En  Août 2009, un géologue nommé Yuval Bartov a effectué un forage dans les roches de  Jérusalem et a découvert que la roche contient de l’huile, une première pour Israël. L’huile ne se présente pas sous forme liquide, mais le géologue expérimenté a trouvé un moyen pour modifier sa consistance.

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Bartov travaille avec Harold Vinegar, une légende de l’industrie pétrolière connu pour sa carrière de scientifique en chef pour Shell. Il est l’un des pionniers dans la transformation de l’huile de roche alors qu’elle se trouve  encore sous terre, ensuite la technique permet de pomper directement le liquide à la surface .

Bartov, travaillant pour une société appelée Israël Initiatives énergétiques (IEI), les deux hommes se préparent à tester une nouvelle méthode dans l’espoir d’exploiter les réserves pétrolières israéliennes qui, sous la forme de rocher, semblent être aussi importante que le pétrole qui se trouve en-dessous de la surface du désert saoudien sous forme liquide.

« Nous pensons que d’ici une décennie, nous pourrons obtenir entre 50.000 à 100.000 barils par jour », dit Relik Shafir, directeur de la société IEI.

Le produit est appelé huile de schiste, qui ne doit pas être  confondu avec une autre « huile de schiste », qui existe sous forme liquide, mais en petites quantités. Le meilleur terme pour ce type de  » pétrole israélien » s’appelle le kérogène, nom de la matière organique incorporée dans la roche enterrée à quelques centaines de mètres.

Qu’est-ce que la société IEI propose de faire ? Tout simplement réchauffer les endroits où se trouve cette matière après avoir effectué  des centaines de forage, puis lentement par des câbles en acier inoxydable dévidé à une profondeur de 300 m, le liquide précieux qui va s’extirper de la roche. Il faudra une attente de trois ans, pour voir le pétrole suinter à la surface de cette terre promise. Le kérogène a l’avantage d’être très léger et donc facile à raffiner.  Ce qui rend le produit encore plus précieux. »

Pour rappel, le gaz naturel israélien a été découvert à 80 km au large de Haïfa en 2009. Le champ gazier de Tamar est actif depuis le mois de Mars, à la grande satisfaction d’Israël. Le gaz va augmenter le PIB d’Israël . Une deuxième découverte de gaz a été découverte à 50 km de Haifa et ce champ est appelé Léviathan, ce qui pourrait transformer Israël en un pays exportateur d’énergie. Ce gaz pourrait fournir la puissance pour chauffer les champs de kérogène souterrains, une bonne nouvelle en entraîne une autre.

La société IEI est maintenant en attente d’une autorisation du Ministère de l’Intérieur d’Israël pour un projet pilote, qui occupera quelques mètres carrés, tous les scientifiques disent qu’ils ont besoin d’un seul puits. Cela prendra trois ans avec l’expérience de la société Shell, qui a déjà développé des sites d’essai dans l’Ouest américain, où un vaste champ de kérogène existe à l’ouest du Colorado.Cette découverte pétrolière pourrait bien amener Israël  à l’indépendance énergétique qui est déjà bien engagée par le gaz naturel – une indépendance qui est d’abord économique: la valeur de chaque dollar de pétrole ou de gaz Israélien produit est un dollar de devises disponibles pour d’autres usages. Mais dans le cas d’Israël, l’indépendance énergétique implique également sa sécurité militaire.

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Inspiré du site world.time.com

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