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Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah a averti dans un discours (vendredi) que des centaines de milliers de militants islamistes y compris les Iraniens, les Afghans et les Yéménites – rejoindront à l’avenir la lutte du Hezbollah contre Israël.

Cependant, les responsables libanais n’ont pas apprécié cette déclaration, et ont déclaré: « Nasrallah ne décidera pas qui traversera les frontières du Liban. »

Samir Geagea, leader de la milice libanaise et du parti de droite « Forces libanaises », a accusé  le chef du Hezbollah « Nul n’a le droit ou la possibilité de décider qui entrera à travers les frontières du Liban à l’exception du gouvernement libanais », at-il dit , en réponse à ce discours.

Dans une interview accordée à une station de radio locale, Geagea a dit: « Si nous voulons protéger notre pays de l’offensive israélienne, sommes-nous sommes d’accord pour ouvrir nos frontières à des milliers de combattants étrangers? Qui sera responsable de les retirer plus tard? Nasrallah ne doit pas prononcer de tels discours ces mots et aller dans ce sens.»

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Geagea a déclaré que « s’il y a une agression israélienne contre le Liban, l’armée libanaise et d’autres forces armées seront ceux qui protégeront ce pays. Le peuple libanais est derrière nous et il donnera son sang jusqu’au dernier homme. Il n’y a pas de logique à ouvrir nos frontières aux combattants étrangers dans notre pays.»

Dans son discours à l’occasion de » Al-Qods Day, Nasrallah a dit que « si Israël lance une guerre contre le Liban ou la Syrie, Israël devra faire face à l’union de plusieurs pays arabes :  « des centaines de milliers de combattants de l’Iran, l’Irak, l’Afghanistan et d’autres se battront aux côtés du Hezbollah contre Israël. »

Il a ajouté que « Jérusalem ne sera libérée que par les forces armées » et a appelé les Palestiniens à ne pas perdre espoir car l’axe de la résistance , dont la Palestine fait partie , se renforce. La guerre d’Israël contre le Liban ou contre le Hamas va lui coûter cher. L’armée israélienne ne peut pas gagner.»

Entre temps, Yoav Gallant a menacé suite à ces attaques du Hezbollah, en disant qu’en cas d’une telle attaque, le Liban se retrouverait 100 ans en arrière, ce qui a sûrement influencé la réaction des responsables libanais à l’encontre du chef du Hezbollah, Nassralah.