« On ne trouve même plus de mots pour exprimer notre indignation La France ne mérite certainement pas cela. C’est impardonnable ! » a écrit Marine Le Pen sur sa Page officielle sur Facebook suite à une photo du président en sueur entouré de deux hommes faisant des signes vulgaires avec en cadeau le grand sourire de Macron.
Interrogé sur ce cliché, lors d’un point presse à Baie Orientale, Macron a assuré qu’il « aime chaque enfant de la République, quelles que soient ses bêtises ».
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
« Ce qui fait que je me suis battu pour être élu face à Marine Le Pen et que je suis là aujourd’hui, c’est parce que j’aime chaque enfant de la République, quelles que soient ses bêtises, parce que bien souvent, parce que c’est un enfant de la République, il n’a pas choisi l’endroit où il est né, et il n’a pas eu la chance de ne pas en faire », a réagi M. Macron, applaudi, lors du point presse.
Il a raconté qu’après cette photo, les deux jeunes qui y figurent avaient porté une jeune fille handicapée qui souhaitait l’embrasser. Ils ont « été capables de faire ça car je les ai regardés avec confiance, parce que je les ai respectés. C’est ça la République », a-t-il ajouté.
Le premier jeune sur la photo, chez qui il s’était invité, est récemment sorti de prison pour braquage et il l’avait enjoint samedi à trouver du travail. Le second, qui fait le geste déplacé, « est en CAP, il fait des études »,
Ajoutant :
Il a souligné que son « objectif, c’est d’aider cette jeunesse ».
« On ne tirera rien des discours de haine », a-t-il poursuivi, et « il faut arrêter de penser que notre jeunesse, parce qu’elle est d’une certaine couleur ou à un moment a fait des bêtises, il n’y a rien à en tirer », a-t-il insisté.
« Marine Le Pen n’est pas avec le peuple », a-t-il encore dit. « Marine Le Pen, c’est l’extrême droite, et l’extrême droite ce n’est pas le peuple. Je suis président de la République et je ne laisserai à personne le peuple », a assuré Emmanuel Macron.
Le président a par ailleurs assumé ses propos à l’adresse d’un jeune horticulteur au chômage mi-septembre, auquel il avait conseillé de se réorienter dans la restauration, en manque de bras. « Ce jeune homme, j’avais raison de lui dire ça (…) Je regrette si parfois c’est mal compris mais je ne regrette pas de le dire ».
« Je suis fait comme ça, je suis désolé je ne vais pas changer, je ne vais pas faire de mea culpa », a-t-il dit. « Je m’emporte parfois avec les gens parce que je suis naturel », a-t-il ajouté, en disant les « aim(er) » et en assurant qu’il ne « va pas (s’)arrêter d’aller au contact ».
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