Après la publication de l’attaque contre le siège des services de renseignement français en Syrie, un lourd black-out a été imposé et les détails de l’attaque de cette ampleur a amené le gouvernement français à changer radicalement sa politique en Syrie avec une grande discretion.
Un membre du corps politique et administratif kurde en Syrie a confirmé qu’une attaque a été perpétrée le mardi 12 février par les combattants de Daesh dans le quartier général du renseignement militaire français et la branche de la DGSE dans la ville de a-Raka, dans l’est de la Syrie. Le bâtiment a été détruit.
Des informations contradictoires sont publiées sur la manière dont Daesh a mené l’attaque.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Selon une information, une moto piégée conduite par un kamikaze de Damas aurait explosé près d’un dépôt d’armes et de munitions appartenant aux forces françaises dans l’est de la Syrie, provoquant l’explosion de tout le stock d’armes et la destruction totale du quartier général du renseignement français.
L’explosion, qui a été entendue sur de nombreux kilomètres, a également été ressentie dans les bases américaines voisines, qui ont été touchées par l’explosion et ont bloqué l’accès à la zone. Les forces kurdes dans la région se sont rendues sur la scène dans le but de sauver les victimes des décombres du bâtiment au sein des services de sécurité français.
Des témoins oculaires affirment qu’au moins 15 soldats français ont été sauvés du bâtiment et que des dizaines d’autres ont été blessés. Les forces kurdes qui gardaient le bâtiment de l’extérieur ont également été tuées.
Immédiatement après l’explosion, les censeurs français étaient absolument silencieux sur l’attaque.
Le gouvernement français, ainsi que des sous-traitants privés opérant en Syrie et en Irak, ont fait pression sur les agences de presse françaises pour qu’elles ne donnent pas de détails inutiles sur l’attaque sous prétexte d’une menace à la sécurité nationale ou aux intérêts stratégiques de grands groupes industriels.
On estime que l’attaque de Daesh contre les services de renseignement français à rakka est intervenue en réponse au soutien généralisé de la France aux Kurdes et aux bombarde-ments d’artillerie français opérés sur le sol irakien près de la frontière syrienne contre des cibles de Daesh situées dans l’est de la Syrie et visant à soutenir les forces kurdes en progression dans la région.
En plus de l’artillerie, le Mirage 2000D stationné dans le nord de la Jordanie et peut-être en Irak, a mené des frappes aériennes dans la vallée de l’Euphrate et le désert de Deir es-Zur.
Le retrait ou, plus précisément, le redéploiement des forces américaines de la Syrie vers l’Irak est une véritable source de migraine pour le gouvernement parisien, qui l’a amené à reconsidérer la présence continue des forces françaises sur le sol syrien.
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