Le Hamas a annoncé jeudi qu’il avait découvert la cellule responsable des attentats-suicides qui ont tué trois policiers mardi. Le responsable de l’organisation, Musa Abu Marzouk, a déclaré que dix des membres de la cellule avaient été arrêtés, sans donner plus de détails.
Hier, plusieurs suspects ont été arrêtés suite à des attentats, perpétrés par des kamikazes sur des motos ayant attaqué des postes de police. L’organisation terroriste du Hamas a augmenté le niveau d’alerte et un responsable local a déclaré à l’agence de presse française qu’un mouvement salafiste local, qui soutient l’Etat islamique (ISIS), est soupçonné d’attaques terroristes. Le ministère de l’Intérieur du Hamas a déclaré lundi que les enquêtes sur les attaques avaient considérablement progressé.
Des centaines de personnes ont assisté aux funérailles des trois policiers. Le chef du bureau politique, Ismail Haniyeh, a rassuré les habitants pendant la nuit. « Nous assurons à notre peuple que quelle que soit la source de ces explosions, la situation sera sous contrôle comme par le passé et ne minera pas la stabilité et notre détermination », a déclaré hier un dirigeant du Hamas.
Les attentats-suicides à la bombe sur Gaza sont rares depuis la prise du pouvoir par le Hamas dans la bande de Gaza en 2007. En août 2017, les garde-frontières de l’organisation ont été tués dans un attentat suicide à la frontière égyptienne. Des organisations extrémistes, dont certaines affiliées à l’Etat islamique, accusent le Hamas d’être trop doux envers Israël. Vraiment ?
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