Après plus de 500 jours de captivité, Omer Vankrat, Elia Cohen et Omer Shem Tov ont été libérés aujourd’hui (samedi) et remis aux forces israéliennes via le Croissant-Rouge à Rafah. Leur état physique témoigne des conditions difficiles qu’ils ont endurées en détention.
Comme lors des précédentes libérations d’otages, le Hamas a organisé une mise en scène contrôlée, forçant les otages à sourire et saluer la foule lors d’une cérémonie filmée. Un moment particulièrement troublant a été observé : Omer Shem Tov a embrassé sur le front un combattant du Hamas, un geste visiblement forcé et destiné à renforcer la propagande du groupe terroriste.
Des mois de captivité marqués par la souffrance
Omer Shem Tov : un otage aux besoins médicaux ignorés
Omer, 22 ans, a été enlevé lors du festival Nova, où il assistait à la fête avec ses amis. Souffrant d’asthme sévère et de la maladie cœliaque, sa famille craignait pour sa survie, ne sachant pas s’il avait accès à un inhalateur ou à une alimentation adaptée.
Son père, Malchi Shem Tov, a témoigné de son angoisse permanente : « Il doit utiliser un inhalateur plusieurs fois par jour. Nous ne savions pas s’il pouvait en obtenir un. Ses compagnons d’infortune ont confirmé qu’il avait eu plusieurs crises d’asthme en captivité. »
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Omer Vankrat : un survivant atteint d’une maladie chronique
Présent à la rave party de Re’im, Omer Vankrat avait contacté sa famille quelques minutes après le début de l’attaque du 7 octobre, avant que toute communication ne soit coupée. Atteint de colite, une maladie intestinale chronique, il n’avait pas reçu les médicaments vitaux nécessaires pendant sa captivité. Ses parents ont multiplié les appels au Croissant-Rouge, mais les traitements ne lui ont jamais été remis.
Elia Cohen : le fiancé qui a survécu à l’horreur
Elia Cohen, 27 ans, était venu au festival Nova avec Ziv Avod, sa compagne, pour lui faire sa demande en mariage. Pris dans le massacre de la « migonit de la mort » (abri fortifié), il a été blessé par balle avant d’être kidnappé.
Ziv a survécu en se cachant sous des corps pendant plus de trois heures, tandis que son neveu et sa belle-sœur ont été assassinés.
Une mise en scène cynique du Hamas
Les trois otages ont été contraints de participer à une cérémonie orchestrée par le Hamas avant leur remise au Croissant-Rouge. Sourires forcés, gestes dictés, caméras omniprésentes : tout a été fait pour manipuler l’image de cette libération.
Le baiser forcé d’Omer Shem Tov à un terroriste du Hamas a particulièrement choqué, illustrant la pression psychologique extrême subie par les captifs.
Un soulagement amer
Bien que ces trois Israéliens aient retrouvé la liberté, leur état physique et psychologique reste préoccupant. Ils rejoignent les rangs des otages libérés, mais des dizaines d’autres restent aux mains du Hamas, dont des enfants et des femmes.
L’exigence d’un retour de tous les otages demeure une priorité absolue pour Israël, alors que la guerre contre le Hamas continue.
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