Un constat médical accablant

Le Dr Chen Kugel, directeur de l’Institut national de médecine légale du ministère de la Santé israélien, s’est exprimé ce soir sur la restitution du corps de Shiri Bibas, assassinée alors qu’elle était détenue par le Hamas à Gaza.

« Aucune preuve ne permet d’affirmer que Shiri Bibas a été touchée par une frappe aérienne de Tsahal. »

Après des mois de spéculations, ces conclusions médico-légales apportent un éclairage crucial sur les circonstances de son décès.

Le corps de Shiri Bibas a été remis au Comité international de la Croix-Rouge par le Hamas et rapatrié en Israël dans la nuit.

Une douleur nationale

Le Premier ministre Benyamin Netanyahou, s’exprimant après Shabbat, a rendu hommage à Shiri et à ses enfants :

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

https://infos-israel.news/soutenez-infos-israel-news/

« Grâce à notre insistance et à notre exigence claire, nous avons pu ramener Shiri cette nuit en Israël. Le cœur de la nation est brisé par l’enlèvement et l’assassinat brutal de Shiri et de ses enfants, Ariel et Kfir. »

Il a exprimé sa solidarité avec la famille endeuillée, avant de conclure par des mots forts :

« Nous n’oublierons pas. Nous ne pardonnerons pas. »

De son côté, le ministre de la Défense Israël Katz a dénoncé un acte d’une cruauté inhumaine, affirmant que les responsables paieront le prix de leur barbarie.

« Le retour des otages est un moment de joie et d’émotion pour les familles et pour tout Israël. Mais il est aussi empreint d’une douleur immense en pensant au sort de Shiri Bibas et de ses enfants Ariel et Kfir, assassinés avec une atrocité inimaginable par le Hamas et ses complices. Nous ne passerons pas sur cet acte abominable. »

Un deuil et un appel à l’action

Après 16 mois d’attente et d’angoisse, la famille Bibas a publié un message poignant :

« Notre Shiri est rentrée cette nuit. Après l’identification médico-légale, nous avons reçu la nouvelle que nous redoutions. Elle a été assassinée en captivité et rentre désormais auprès de ses enfants, de son mari, de sa sœur et de toute sa famille, pour son dernier repos. »

Ils ont souligné leur peine immense, tout en appelant à ne pas relâcher les efforts pour le retour des autres otages :

« Nous avons espéré, contre toute attente, pouvoir les serrer dans nos bras à nouveau. Aujourd’hui, nous sommes anéantis. Nous avons réclamé la vérité pendant 16 mois. Nous l’avons enfin, mais elle n’apporte aucune consolation. Nous espérons que cela marque le début d’une fermeture de ce terrible chapitre. »

« Shiri était une mère exceptionnelle pour Ariel et Kfir, une épouse aimante pour Yariv, une sœur et une tante dévouée, une amie formidable. Nous continuerons à exiger la libération immédiate des autres otages. Rien ne pourra être reconstruit sans eux. »