La Maison Blanche a exprimé aujourd’hui (dimanche) son soutien à la décision d’Israël de retarder la libération de 600 prisonniers palestiniens qui devaient être libérés samedi dans le cadre de l’accord sur les otages et du cessez-le-feu à Gaza.
« À la lumière du comportement barbare du Hamas envers les otages, y compris le défilé méprisable avec les cercueils des enfants de la famille Bibas dans les rues de Gaza, la décision d’Israël de retarder la libération des prisonniers palestiniens est une réponse proportionnée », a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, Brian Hughes. Il a également noté que le président Trump est prêt à soutenir toute action choisie par Israël à l’égard du Hamas.
Ami Abu-Zuhri, haut responsable du bureau politique du Hamas, a accordé une interview à la chaîne Al-Jazeera il y a peu, dénonçant une décision israélienne qu’il qualifie de « dangereuse et sans précédent ». Selon lui, Israël aurait retardé la libération de prisonniers palestiniens pourtant inclus dans un accord d’échange contre des otages israéliens déjà relâchés.
« Nous ne permettrons pas qu’une telle décision passe sans réponse », a-t-il affirmé, soulignant qu’Israël devait respecter ses engagements. Il a directement mis en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahou, l’accusant non seulement de violer l’accord, mais aussi de mettre en péril le sort des otages encore détenus. « C’est une démarche insensée dont Netanyahou doit mesurer les conséquences », a-t-il ajouté, appelant les médiateurs internationaux à intervenir face à ce qu’il considère comme une crise provoquée par Israël.
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