Voici quelques informations intéressantes et aléatoires sur les funérailles d’Hassan Nasrallah hier.

Le porte-parole arabe de Tsahal, Avichay Adraee, a écrit un message au Liban sur X :

Aujourd’hui, c’est l’enterrement d’Hassan Nasrallah, et son entourage est en deuil… Mais arrêtons-nous un instant et posons-nous la question : pourquoi ce deuil ? Pour l’homme qui a transformé le Liban en un État en faillite ? Pour celui qui a vendu votre avenir aux intérêts de l’Iran ? Pour celui qui a détruit l’économie, fragmenté le peuple et entraîné le pays dans des guerres futiles ? Depuis que Nasrallah a pris la tête du Hezbollah, le Liban n’a connu que l’effondrement. Le Liban a été pris en otage par le projet de « révolution islamique »… Peu importe que le peuple ait faim, que le pays soit plongé dans l’obscurité ou que l’avenir soit perdu, tant que son programme continue. À tous ceux qui le pleurent aujourd’hui… Êtes-vous vraiment tristes pour lui ? Ou refusez-vous de faire face à la vérité ?

Il a également noté qu’aucun drapeau libanais n’était visible lors des funérailles massives qui ont eu lieu dans le stade.

Question ! Où est le drapeau libanais dans le stade Camille Chamoun, l’homme sous le règne duquel le seul drapeau connu était le drapeau libanais ?
 🔸À chaque fois, le Hezbollah prouve qu’il ne fait pas partie du Liban, mais qu’il est une entité indépendante dont la loyauté dépasse ses frontières. Ses dernières funérailles n’étaient pas seulement un adieu, mais une démonstration d’influence et d’imposition de sa propre identité, car les drapeaux libanais ont disparu et ont été remplacés par les bannières du parti et les milices iraniennes, comme si l’État n’avait jamais existé.
 🔸Mais le paradoxe est flagrant ? Le parti n’a pas trouvé d’endroit pour enterrer ses dirigeants Nasrallah et Safieddine, sauf dans la ville fondée par le président Camille Chamoun, l’homme sous le règne duquel le seul drapeau connu était le drapeau libanais, et aucun drapeau étranger n’a été hissé sur Beyrouth. Alors comment Beyrouth, qui était la capitale de la souveraineté, s’est-elle transformée en une place où flottent les drapeaux d’un parti qui déclare ouvertement son appartenance à l’Iran, alors que le drapeau censé protéger tout le monde est absent ?
Naharnet écrit : Le chef du Hezbollah, Cheikh Naim Qassem, a déclaré que le groupe continuerait à suivre la voie de son chef assassiné, Sayyed Hassan Nasrallah, dimanche, lors d’un discours télévisé diffusé lors de ses funérailles massives dans la banlieue de Beyrouth.
« Nous maintiendrons la confiance et marcherons sur ce chemin, nous respecterons ta volonté », a déclaré Qassem en faisant référence à Nasrallah, ajoutant : « tu es toujours avec nous : ton chemin et ta lutte vivent en nous » et « je suis fidèle à l’héritage de Nasrallah ».
S’il est si courageux, pourquoi n’est-il pas venu en personne ?

L’un des partis qui s’est présenté en personne était l’armée israélienne :

Les médias officiels libanais ont rapporté dimanche que des avions israéliens volaient à très basse altitude au-dessus de Beyrouth, des journalistes de l’AFP ayant entendu le bruit grondant alors que des dizaines de milliers de personnes assistaient aux funérailles du chef du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, près de la capitale.
« Les avions de guerre hostiles ont survolé à basse altitude le ciel de Beyrouth et de sa banlieue », a indiqué l’Agence nationale de l’information (ANA).

Selon certaines informations , le Hezbollah aurait payé 44 millions de dollars pour le terrain destiné à accueillir le mausolée de Nasrallah. Mais pour compenser ce prix, il vend des souvenirs.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

https://infos-israel.news/soutenez-infos-israel-news/

Enfin, dans le même article, L’Orient Today évoque la manière dont le Hezbollah a tenté d’empêcher les médias d’accéder au stade pendant les préparatifs.

A l’entrée du stade, un petit groupe de shabeb [jeunes hommes] munis de talkies-walkies lèvent la barrière qui bloque l’accès aux tribunes. « Vous avez l’autorisation ? » demande l’un d’eux, scrutant les interrogateurs d’un œil valide et d’un œil de verre . « Revenez samedi, il y aura un tour spécial réservé à la presse », dit-il.

Comment un jeune membre du Hezbollah équipé d’un talkie-walkie a-t-il pu perdre un œil ?
[sigoff]