Malgré des signaux alarmants la nuit précédant l’attaque meurtrière du Hamas, l’armée israélienne et les services de sécurité n’ont pas réussi à relier les indices pour anticiper la catastrophe. Des défaillances de communication, une mauvaise gestion du renseignement et des ordres non exécutés ont conduit à l’impréparation totale face à l’attaque du 7 octobre.

Des indices ignorés et des alertes non traitées

📌 22h00 (6 octobre) : Des cartes SIM suspectes activées par le Hamas sont détectées, mais l’information est engloutie sous le flot des données et ne reçoit pas d’attention immédiate.

📌 Minuit : L’armée découvre que six commandants de l’unité d’élite Nukhba du Hamas ont disparu. Lorsqu’un seul est retrouvé, les recherches sont abandonnées, tandis que les autres se dirigent déjà vers les zones de rassemblement avant l’assaut.

📌 2h00 (7 octobre) : Une augmentation anormale des communications téléphoniques à Gaza est détectée. Une analyste du renseignement tente d’alerter son supérieur, mais en raison d’un problème de communication, il ne se réveille que trois heures plus tard, perdant ainsi un temps crucial.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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📌 4h35 et 5h35 : Deux alertes majeures sont transmises au renseignement militaire, mais elles ne sont pas partagées avec les autres branches de l’armée. L’armée de l’air ne prend pas en compte ces signes, empêchant une réaction rapide.

📌 6h29 : Le chef du renseignement militaire, Aharon Haliva, reçoit enfin une mise à jour. Mais après un bref échange avec le commandement sud, il retourne dormir jusqu’au début de l’attaque.

Un manque de renseignement humain sur Gaza

🕵️ Aucune source humaine à Gaza depuis 15 ans
🚫 Le Shin Bet n’avait pas d’agents sur place
📉 Le renseignement militaire ne disposait que de sources technologiques

Des ordres militaires qui n’ont pas été exécutés

🔴 Le chef d’état-major Herzi Halevi a ordonné une intensification des collectes de renseignements, mais l’ordre n’a jamais été suivi.
🔴 Le commandant du front sud, Yaron Finkelman, a déclenché l’opération « Peresh Pleshet », un protocole militaire pour Gaza. Mais pratiquement aucune mesure n’a été mise en œuvre à temps.

Ces révélations soulignent une chaîne de commandement défaillante, une mauvaise circulation de l’information et un manque criant de préparation face à l’attaque la plus meurtrière de l’histoire d’Israël.