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Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que si Israël accepte l’Initiative de paix arabe de 2002, en tant que cadre pour relancer la paix israélo-palestinien, la proposition doit être modifiée de manière substantielle.

« Si les pays arabes comprennent qu’ils doivent modifier l’initiative selon les exigences d’Israël, alors nous aurons quelque chose à dire », a déclaré Netanyahu lors d’une réunion à huis clos du Cabinet.

« Mais si la version de 2002 n’est pas modifiée alors nous allons choisir de la « laisser» », a-t-il dit.

Netanyahu a salué la volonté des pays arabes de négocier et, finalement, reconnaître l’État juif ; mais a rejeté les conditions préalables pour parvenir à un accord de paix avec les Palestiniens, comme indiqué par la proposition.

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Netanyahu rejette les termes de l’initiative, développée par les Saoudiens, qui appelle à un retrait total israélien de tous les territoires conquis lors de la guerre des Six Jours de 1967 et définissant les termes d’une résolution de la question des réfugiés palestiniens, en échange de la normalisation des relations avec le monde arabe.

Le gouvernement israélien n’a jamais pleinement approuvé l’Initiative de paix arabe ; mais Netanyahu a déclaré récemment qu’il soutient l’«idée générale» du plan, sans avoir à appuyer pleinement.

« Il y a des points positifs et négatifs », a déclaré le Premier ministre le 28 mai. «Cette initiative a déjà treize ans, et la situation au Moyen-Orient a changé depuis qu’elle a été proposée, mais l’idée générale est de parvenir à un accord avec les principaux pays arabes et reste une bonne idée».

Le 3 Juin à Paris, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al Jubeir a dit que l’initiative est «toujours sur la table».

« L’initiative a tous les éléments nécessaires à une résolution finale », a dit Jubeir, ajoutant qu’elle ne peut pas être « diluée » et espère que « Israël réalise » l’occasion qui lui est offerte.