Vendredi, le Premier ministre Naftali Bennett a répondu aux critiques concernant les voyages à l’étranger de sa famille. Il a écrit sur Facebook qu’il est « ouvert à la critique, mais dans ce cas, elle est acceptée ». « Toutes les critiques ne sont pas des attaques personnelles, et toutes nos décisions ne sont pas parfaites », écrit le chef du gouvernement.
Bennett a justifié la décision de sa femme de voyager à l’étranger par le désir de « faire plaisir aux enfants et de les soulager après une année difficile » vécue par la famille. Il a assuré qu’au retour du voyage, sa femme et ses enfants iront en quarantaine conformément aux instructions du ministère de la Santé. Pour sa défense, il a également déclaré qu’aucun secret n’avait été fait du voyage en famille, « nous avons agi de manière ouverte et transparente ».
Cependant, selon de nombreuses critiques, ce n’est pas tant le voyage à l’étranger de la famille du Premier ministre qui doit être justifié, mais le discours irréfléchi et paniqué de Bennett en réponse à l’émergence d’une nouvelle souche de coronavirus. Le Premier ministre a annoncé vendredi dernier que nous étions « au bord de l’urgence » et a exhorté les citoyens à s’abstenir de voyager inutilement à l’étranger et à reconsidérer leurs projets de vacances pour les fêtes.
Ce discours était censé montrer à Bennett un « leader fort » qui se soucie de la santé des citoyens pas moins que l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu, et prévenir une nouvelle vague d’accusations d’« indifférence à la vie des Israéliens » de la part de l’opposition.