Aujourd’hui, le 1er décembre, la loi sur le « picadon » (remboursement) pour la livraison des bouteilles en plastique de 1,5 litre entre en vigueur. Chaque entreprise commerciale d’une superficie de plus de 28 mètres carrés sera obligée d’organiser l’acceptation des bouteilles en plastique et de payer 0,3 shekel pour chaque bouteille. Le ministère de l’Environnement infligera une amende de 395 shekels au détaillant qui refuse de placer un conteneur. Cela semble être un petit montant, mais en un an, les amendes peuvent s’accumuler avec des millions de shekels. Ainsi, en 2018, fabricants et importateurs ont été condamnés à 48 millions d’amendes pour avoir enfreint l’ancienne loi sur le « picadon ».

Le journal Marker rapporte aujourd’hui un chaos total avec l’acceptation des bouteilles en vertu de la nouvelle loi. Les entreprises commerciales étaient censées installer environ 3 000 machines pour accepter les bouteilles, mais il n’y en a aujourd’hui que 180.

Les propriétaires de réseaux n’ont pas eu le temps de se préparer pour le 1er décembre. Jusqu’au dernier moment, ils se sont battus pour le report de la loi. Dans le même temps, dans de nombreux endroits, les cages de collecte des contenants en plastique ont déjà été démontées, et les habitants devront jeter les bouteilles dans les poubelles ordinaires.

Les magasins devront accepter les bouteilles à la main, même s’ils n’ont pas préparé les moyens techniques.

Le journal cite un représentant du ministère de l’Environnement, qui a déclaré que le département « entend punir sévèrement les producteurs et vendeurs de boissons qui ne respectent pas la loi ». Le ministère affirme qu’aucun retard n’aurait changé la situation : en six mois, les commerçants auraient été tout aussi mal préparés et auraient à nouveau supplié de déplacer la date limite.

Il n’y a nulle part où aller : la Haute Cour de justice a rejeté une requête déposée contre la loi par 11 plus grandes chaînes de distribution (Shufersal, Rami Levi, Victory, Tiv Taam, etc.).

Le prix des boissons augmentera de 0,3 NIS, et si les magasins refusent d’accepter les bouteilles, les consommateurs peuvent poursuivre en justice pour les petites créances. Le site Internet du Conseil de la consommation a publié un « modèle » de réclamation pour non-respect de cette loi . Il ne reste plus qu’à le remplir et à porter plainte.