La police a arrêté un architecte israélien de premier plan dans le cadre d’une opération secrète en coopération avec le département des douanes de l’aéroport Ben Gourion, soupçonné d’importer 6 kg de «drogue du viol» dans le pays.
Hier, le tribunal a autorisé la publication d’informations sur l’arrestation d’un habitant de Tel Aviv âgé de 48 ans, un célèbre architecte, soupçonné d’avoir importé six kilogrammes de drogues utilisées pour le viol. Le suspect a été détenu pour interrogatoire et sera conduit aujourd’hui devant le tribunal de première instance de Tel Aviv. La police a l’intention de demander une prolongation de sa détention en attendant la fin du procès.
L’arrestation faisait suite à une enquête secrète préliminaire, lancée après que la police eut reçu un signal des douanes de l’aéroport Ben Gourion, selon lequel il était soupçonné que l’un des colis arrivés à l’aéroport contenait une drogue présumée.
Au cours des dernières étapes de l’enquête, un agent de police infiltré a rencontré le suspect pour conclure une transaction de drogue. L’arrestation a eu lieu lorsqu’un détective infiltré se faisant passer pour un employé d’une entreprise de messagerie a rencontré le propriétaire du colis dans la rue Lehi à Bnei Brak pour lui remettre les «marchandises».
La substance saisie chez le suspect est la gamma-butyrolactone (GBL) et est connue sous le nom de «drogue du viol». C’est une substance insipide et inodore qui, lorsqu’elle est ajoutée en petites quantités à n’importe quelle boisson, provoque une désorientation, une désinhibition, un manque de résistance et des pertes de mémoire. Son action dure jusqu’à 3 heures et la drogue a depuis longtemps acquis une triste popularité parmi les violeurs depuis les années 90.
La propagation de la GBL n’a pas non plus Ă©chappĂ© Ă IsraĂ«l. En 2019, le cas très mĂ©diatisĂ© de Yaniv Ben-Oz a eu lieu, qui a distribuĂ© le mĂ©dicament lors de fĂŞtes et l’a annoncĂ© dans des discussions fermĂ©es avec les mots : «Seulement trois millilitres, et vous pouvez faire ce que vous voulez avec elle. Aucune trace. Laissez-la ensuite signaler Ă la police – il n’y aura aucune preuve. Cette substance est la seule qui ne laisse aucune trace ni dans le sang ni dans l’urine – nulle part. Elle est retirĂ©e du corps en trois heures, puis laissez-la se rĂ©veiller et courir vers la police. Il n’y aura aucun indice. Sa parole est contre la vĂ´tre, c’est tout. «Â
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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