Scandale à l’hôpital Assuta de Rishon Lezion : une femme a découvert qu’elle portait le fœtus de quelqu’un d’autre après une fécondation in vitro. Après une fécondation in vitro utilisant l’ovule d’une femme et le sperme de son mari, l’embryon lui a été transplanté. Cependant, le résultat d’une analyse génétique effectuée à un stade avancé de la grossesse a montré que l’enfant n’a rien en commun ni avec la mère ni avec le père. Deux options sont possibles : soit les médecins se sont trompés lors de la manipulation de l’œuf, soit l’embryon de quelqu’un d’autre lui a été transplanté.
Pour clarifier les circonstances de ce drame, le ministère de la Santé a créé une commission spéciale de spécialistes dans le domaine de l’insémination artificielle et d’obstétriciens.
« Ce cas est examiné avec soin par les meilleurs médecins. La commission compétente vérifiera l’ensemble de la procédure et du protocole afin que cela ne se reproduise plus à l’avenir », a déclaré l’hôpital d’Asuta.
C’est triste que cela se soit produit, mais nous devons nous assurer que cela ne se reproduise plus, – a commenté aux nouvelles, un spécialiste israélien de premier plan dans ce domaine, le prof. Shlomo Machia’h. « Un tel échec est un cauchemar pour tout le monde : pour les spécialistes de l’insémination artificielle, et pour les embryologistes, et pour les conjoints. »
Il a dit que lorsque les Haredim subissent cette procédure, des représentants de l’amuta religieux surveillent constamment l’embryon dans le laboratoire pour s’assurer que les embryons ne sont pas mélangés. Cela donne confiance aux parents. « J’espère que maintenant il n’y aura pas de panique parmi les couples qui ont déjà subi une fécondation in vitro », a-t-il ajouté.
Les médias se souviennent d’un incident similaire il y a cinq ans à l’hôpital Barzilai d’Ashkelon. La seule différence est qu’alors les médecins s’en sont rendus compte rapidement et ont agi quand c’était encore possible.