Suite à un vote désastreux hier soir au plénum de la Knesset, les membres de la coalition ont envoyé un ultimatum au parti RAAM, selon lequel, tant que la loi sur la juridiction dans les territoires de Judée-Samarie n’aura pas été votée, les lois proposées par le parti ne seront pas promu.

Hier, lors d’un long débat en plénière tard dans la nuit, la coalition a subi un revers majeur après le vote sur la loi d’extension de l’état d’urgence en Judée-Samarie – la première fois en 55 ans que la loi établissant la juridiction israélienne pour les citoyens d’Israël vivant en dessous la Ligne verte a été prolongée presque automatiquement. La loi a été rejetée par 58 voix contre 52.

A également échoué le vote sur le retour de Matan Kahana au poste de ministre des cultes, qu’il a quitté pour retrouver son mandat parlementaire.

Comme indiqué, la coalition va soumettre la loi sur la Judée et la Samarie pour un deuxième vote dans environ une semaine ou deux, mais pour l’instant, ils prévoient de prendre des mesures contre les contrevenants à la discipline de la coalition, jusqu’à la démission des députés Mazen Ganaim (RAAM ) et Jida Rinawi-Zuabi (MERETS) qui ont voté contre la coalition.

Très probablement, les « rebelles » seront mis sous pression avec l’aide des dirigeants du parti, qui peuvent les forcer à rendre les mandats. De plus, la coalition estime pouvoir utiliser « les leviers de pression de l’opinion arabe » contre eux. En particulier, jusqu’à ce que la loi sur la Judée et la Samarie soit votée, les lois défendues par le parti RAAM ne seront pas promues.