Les piliers de la République reposent sur la liberté, l’égalité et la fraternité. Sans ces piliers, la République sonne faux et ne doit sa légitimité que par la tolérance à l’égard des cultes. Cette tolérance qui a guéri la France des guerres civiles et religieuses est mise à mal par l’islam et par conséquent cette tolérance doit marquer ses propres limites dans un pays où les femmes se voilent au nom d’un Dieu, où un mariage est annulé au sein de sa propre justice à cause d’un hymen absent, où les piscines municipales sont obligées de revenir à la non mixité des horaires, ou que l’on soit obligé de manger des repas hallals dans certaines cantines scolaires de la République, ou encore que les prénoms que l’on donne aux nouveaux-nés, nés sur le sol de la République d’une génération à l’autre, ne proviennent pas d’une identité importée mais issus de l’identité du sol qui nous a vu naître et du pays dans lequel on est destiné à vivre, à étudier et à travailler.
Cette tolérance ne doit pas permettre à des milliers de jeunes enfants musulmans français, leur déscolarisation pour les mettre dès leur plus jeune âge dans des madrassahs où la haine de l’autre est enseignée afin que dans une dizaine d’années ces jeunes ne viennent pas rejoindre les rangs de terroristes et d’antisémites comme Fofana ou Merah.Tous ces signes mettent un frein au moteur de l’intégration. Pour que la tolérance joue son rôle, il faut aujourd’hui que l’islam chemine vers la République.
L’état doit certes défendre ses fidèles contre tout ostracisme! Mais ne serait-il pas temps aujourd’hui à cet islam d’abjurer tous les archaïsmes les plus flagrants de son dogme. Nos politiques successives ont accordé des visas à des « docteurs » ou « savants » les plus rigides et haineux. Seule, une toute petite poignée de Mosquées, dont celle de Drancy, font figure de fer de lance pour un prosélytisme qui se veut être uniquement ancré dans une dimension spirituelle. Il faudrait donc qu’un cahier des charges de nos imams soit clairement établi et respecté. Il faudrait que le Coran soit modifié et adapté à une société moderne, qu’il devienne un guide spirituel qui servirait ses propres fidèles à les faire grandir, au lieu de les avilir et de les soumettre en utilisant les mêmes valeurs sacrées que le Judaïsme à apporté aux religions monothéistes et dont elles se sont inspirées dès le 2è siècle pour les chrétiens et le 6è siècle pour les musulmans.
Il faut que les musulmans abandonnent aux seuils de leur maison, école, hopital, prison, institutions etc …. leur coran et leurs »savants » au même titre que le christianisme et le judaïsme. Il faudrait que l’UOIF, et surtout le CFCM, (Conseil Français du Culte Musulman ) cessent d’importer dans l’hexagone les rapports de force géopolitiques ou de mettre l’accent sur un communautarisme victimaire dont l’issue serait de devenir un chahid et ainsi pouvoir prétendre au paradis et à ses 72 vierges que Allah leur promet.
Il faut que l’islam ait également un rôle éducatif auprès de ses fidèles afin qu’aucun parent d’élèves musulmans ne fassent de pression sur une institution de la République pour que l’on ne parle pas de la shoah dans les programmes scolaires. La modernité est un défi pour l’islam et doit faire ses propres réformes puisque la laïcité s’est imposée dès 1905 pour que le » vivre ensemble » (si cher à la laïcité) soit possible.
Il faut que ces savants réinventent un islam emprunt de bonté, d’amour au lieu de faire germer la haine dans ses propres rangs. Un nouvel islam dont les pratiques ne choqueraient pas la société civile.
Par Angy Dahan pour Alyaexpress-News.