Les deux hommes ont appelé à la formulation d’un plan qui permettrait un transfert massif de réfugiés de la bande de Gaza vers des pays qui accepteraient d’accueillir un nombre convenu de réfugiés.
« Le Hamas a fait de Gaza la plus grande base terroriste au monde et les habitants de la bande de Gaza sont devenus des otages tout en utilisant les écoles, les installations de l’UNRA, les hôpitaux, les mosquées, les jardins d’enfants et les cimetières comme bases pour lancer des missiles sur Israël et comme sites pour établir des infrastructures terroristes.
Les terroristes du Hamas volent l’aide humanitaire internationale des Nations Unies et des organisations internationales telles que : la nourriture, l’équipement médical et le carburant qui sont censés être utilisés par la population civile de Gaza avec des menaces, et abandonnent la population palestinienne sans précaution pendant qu’ils mènent les combats depuis des bunkers et des grottes souterraines », indique l’article.
Danon et Ben Barak critiquent la résolution adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat et à l’espoir pour les habitants de la bande de Gaza. Il est donc d’une importance cruciale que la communauté internationale se lève pour les habitants de Gaza et examine de nouvelles idées, tout en menant des actions concrètes qui amélioreront la réalité du terrain pour le lendemain. »
Pour résoudre le problème, les deux proposent que, comme dans d’autres conflits similaires dans le monde, les pays du monde accueillent les familles gazaouies qui souhaitent immigrer et se réinstaller avec le consentement des parties.
Ils ont également détaillé en termes pratiques comment le plan pourrait être réalisé.
« Cela peut se faire par le biais d’un mécanisme structuré, avec une coordination interétatique visant à fournir une réponse internationale aux résidents de Gaza. De plus, afin de faciliter l’acclimatation de ces Gazaouis, la communauté internationale peut et doit les aider avec une aide généreuse et un programme d’aide économique, afin que chaque famille gazaouie puisse s’intégrer plus facilement et plus confortablement dans le pays de destination ».
Selon eux, « les organisations internationales peuvent jouer un rôle central dans le transfert des Gazaouis qui le souhaitent vers les pays qui acceptent de les accueillir. Même un nombre initial relativement faible de 10 000 Gazaouis pour chaque pays d’accueil apportera un énorme soulagement à la population et aux souffrances de la population et améliorer la situation à Gaza. Il y a 193 pays dans le monde, la plupart d’entre eux, au moins selon leurs votes à l’ONU, soutiennent un soutien sans compromis aux Palestiniens, on peut donc supposer qu’ils ne s’opposeront pas à l’aide aux Palestiniens qu’ils ont soutenus au fil des années. Il suffit d’un certain nombre de pays qui répondront à la demande et accepteront les Gazaouis afin d’aider la population qui émigrera ainsi que celle qui choisira de rester ».
« Il ne s’agit pas seulement d’une obligation morale, mais aussi d’une opportunité pour les pays du monde de se serrer les coudes et de faire preuve de compassion et d’engagement en faveur d’une solution durable, qui contribuera à la stabilité de l’ensemble du Moyen-Orient », ont conclu Danon et Ben Barak.
La majeure partie de la population de Gaza appartient à la quatrième et à la cinquième génération des réfugiés de 1948 qui, au lieu d’être réhabilités depuis longtemps sur une base personnelle et humaine comme des centaines de millions de réfugiés dans le monde entier, ont été retenus en otages à Gaza dans la pauvreté et la surpopulation.
Ils restent avec un symbole de la volonté de détruire l’État d’Israël et du retour des réfugiés à Jaffa, Haïfa, Acre et Tibériade. C’est aussi la raison de la haine intense de la population de Gaza qui grandit et grandit envers l’État d’Israël et les Juifs, une haine qui seule peut expliquer la cruauté du terrible massacre perpétré par le Hamas-ISIS contre les citoyens d’Israël, ce 7 octobre comme si que l’État d’Israël était la source de toutes leurs misères, mais de toute façon la solution réside dans sa destruction », a déclaré Smotrich.
On ne peut pas décrire une petite zone comme la bande de Gaza, sans ressources naturelles et des sources de revenus indépendantes, il n y a aucune chance d’exister de manière indépendante, économiquement et politiquement, dans une si grande densité pendant une longue période. C’est pourquoi l’accueil des réfugiés par les pays du monde qui veulent véritablement défendre leurs intérêts avec le soutien et l’assistance financière généreuse de la communauté internationale, y compris de l’État d’Israël, est la seule solution qui mettra fin à la souffrance et la douleur des Juifs et des Arabes.
« L’État d’Israël ne pourra plus supporter l’existence d’une entité indépendante à Gaza, qui, comme mentionné, est intrinsèquement basée sur la haine d’Israël et sur le désir de le détruire. »