Inscrire son enfant dans une nouvelle école est un fait banal, une normalité pour chaque mère ou père qui souhaite que son fils ou sa fille, soit scolarisé comme tous les enfants du monde. Mais ici en Israël, la vie est bien différente, chaque action quotidienne, la plus simple et la plus ordinaire vous fait réaliser à quel point notre pays est isolé du monde par la désinformation et la haine viscérale qui durent depuis tant d’années.
On ne cesse de dire, et de vous faire croire que les palestiniens sont des victimes de la « colonisation », victimes des « agressions » de Tsahal ainsi que des méchants « colons », et dont Abbas a demandé récemment d’ajouter ces derniers dans la liste noire des terroristes.
On nous dit que le Hamas a été élu par le peuple palestinien et que les négociations devraient aussi passer par ce gouvernement terroriste, car Abbas n’est qu’un pantin pour les palestiniens les plus radicaux…
Et pourtant, il suffit de prendre sa voiture et de se déplacer dans l’une des villes les plus touchées en Israël par les roquettes Grad, envoyées de Gaza pour voir à quel point la ville de Sdérot vit dans une immense injustice qui se traduit par des abris anti-missile à chaque coin de rue et dans chaque école.
Inscrire son enfant dans une école en Israel, fait-il peur ? Pour moi, ce fut le cas ce matin, lorsque j’ai accepté d’inscrire ma fille dans une Oulpena où elle souhaitait poursuivre sa scolarité …. On m’a fait visiter l’établissement. J’y ai vu l’abri anti-missile et j’ai compris que nous n’étions pas dans un pays ordinaire.
Avant d’y arriver, on se dit, que cette école sera aussi fleurie et belle que l’entrée de la ville de Sderot, avec des drapeaux d’Israël, des bancs, du gazon, des grandes fenêtres pour y voir les oiseaux et écouter le chant des enfants de maternelle tôt le matin, lors de leur prières …
Mais c’est le choc, la colère, et l’incompréhension qui m’interpelle dés mon entrée dans cette ville :
Pourquoi mon enfant devra t-elle vivre dans une école qui ressemble à une prison? Pourquoi devra t-elle abandonner l’idée de regarder à travers une fenêtre ? Pourquoi devra t-elle toujours être prudente lors de ses déplacements ? Pourquoi ne peut-elle pas comme toutes les jeunes filles de son âge vivre une scolarité normale ?
La réponse est claire, et évidente : mon enfant a décidé d’apprendre dans cette école, car elle veut montrer que cette ville ne sera jamais soumise à la terreur du Hamas et de tous ses compatriotes de la haine, car pour rappel le Fatah a finalisé son accord avec ce parti terroriste qui inonde nos villes et villages de roquettes jour et nuit.
On ne vous parlera nul part de cette injustice pour ces enfants israéliens, de cette peur qui nous envahit pour nous mères du sud d’Israël, de ces mensonges dont vous êtes victimes tous les jours dans les médias et sur internet, car ne l’oublions pas que les pro-palestiniens sont des spécialistes dans la désinformation, les mensonges et les fausses accusations envers Israël.
Voici quelques photos afin de mieux comprendre et réaliser qui sont les victimes et agresseurs :
Entrée de l’école, le ramassage des enfants est sous haute sécurité, pas moins de 4 abris sont prêts a protéger les enfants en cas de roquettes. En face de l’école, au loin se trouve Gaza, c’est de là que les terroristes du Hamas envoient des roquettes sur nos enfants.
Voici l’école, elle est protégée en haut par un mur de fer et aussi sur les côtés , les fenêtres sont toutes fermées.
Les enfants n’ont pas accès aux fenêtres, le mur de béton a remplacé leur rêves et leur liberté de vivre et de respirer. Est-ce une école ou une prison ? Entrée d’un Miklat (abris) qui se trouve à l’extérieur de l’école au cas ou la roquette tombe à proximité.
N’oublions pas ceux qui aident Israël ! C’est un arrêt de bus….anti-roquette, imaginez cela en France ? C’est le quotidien à Sdérot. Un autre abri, dans une école privée à proximité de l’Oulpena.
La sortie de Sderot : Am Israel Haï !
Malgré la peur, la crainte pour son enfant, aucune mère, ni même moi, ne refusera à son enfant une école dans un endroit donné, car le Hamas et les palestiniens ne décideront pas ce que nous devons faire ou pas sur la terre de nos ancêtres.
Ce ne sera pas l’an prochain à JERUSALEM, mais l’an prochain à SDEROT.
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