Hérouth, la mère de Tamir Nimrodi, 20 ans, originaire de la localité de Nirith, a été interviewée aujourd’hui (jeudi) par Kan 11 et a révélé que son fils est l’otage dont la vie serait particulièrement en danger, selon les rapports récents.

« Tamir est l’otage pour lequel il y a une inquiétude particulière », a déclaré sa mère. Ses propos interviennent sur fond d’informations récentes concernant la situation des otages détenus à Gaza, avec une alerte spécifique quant à l’état de l’un d’eux. Aucun autre détail n’a encore été publié concernant la condition de Nimrodi ou les raisons de cette inquiétude accrue pour sa vie.

Tamir Nimrodi a été enlevé à Gaza le 7 octobre et y est retenu depuis 580 jours. Il servait en tant qu’officier éducatif dans Tsahal. Ce samedi-là, il s’est porté volontaire pour remplacer un camarade et a été enlevé de la base du bureau de coordination de Gaza, en même temps que ses camarades de service Nick Beiser et Ron Sherman, assassinés par les terroristes. Son père, Alon Nimrodi, a déclaré qu’on estime que Tamir a été séparé de ses amis dès le premier jour. Il a ajouté que sur les vidéos de l’enlèvement ce jour-là, on le voit en bonne santé, « marchant sur ses deux jambes ».

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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« À l’armée, il s’est épanoui »
À propos de son service militaire, sa mère raconte :
« À l’armée, il a vraiment éclos. Il a terminé son entraînement de base et son cours avec excellence, et il commençait à se voir comme une figure éducative. À la base, on disait de lui qu’il se souciait de tout le monde, qu’il ressentait quand quelqu’un était mal à l’aise ou triste, et qu’il faisait tout pour l’envelopper de chaleur. Il sentait qu’il avait trouvé sa vocation. Il devait commencer une formation d’officier et croyait profondément dans la voie qu’il avait choisie. »

La sœur de Tamir Nimrodi, enlevé le 7 octobre, a aussi été évoquée.
Sa mère décrit Tamir comme « un enfant brillant, avec de nombreux centres d’intérêt. Il s’intéresse à l’astronomie, à la géologie, et s’est consacré pendant des années à l’arbre généalogique de la famille. C’est un enfant plein de passion pour la vie, avec une âme très ancienne. Il est collectionneur, et dans sa chambre se trouvent de nombreuses dents de dinosaures, des pierres et des cristaux. »

« Nous ressentons un abandon »
Alon, le père de Tamir, a protesté lors d’un débat à la Knesset :
« La voix des soldats de Tsahal parmi les otages a complètement disparu. Il est inconcevable que nos enfants étaient en service actif et que nous ressentions un tel abandon, de manière aussi flagrante. »

Il a ajouté :
« La voix des soldats à Gaza n’est pas entendue. Il y a ici une sélection. Tous doivent être libérés. Il faut un accord-cadre global, et non un accord partiel. Il est inadmissible que la vie d’un citoyen thaïlandais vaille plus que celle de mon fils. La victoire ne sera complète que lorsque tous seront de retour à la maison. »