Un responsable israélien a déclaré ce soir qu’« il n’y a pas de majorité au Sénat américain pour un accord qui n’inclut pas Israël, ou pour lequel Israël ne donne pas son accord à une telle avancée ». Il a ajouté que les Américains ont sondé Israël sur sa position sur la question et ont décidé d’avancer, après qu’il soit devenu clair que Jérusalem ne pouvait pas accorder aux Saoudiens ce qu’ils exigent en ce qui concerne les Palestiniens.

À Jérusalem, on suit les dernières annonces du président américain et on admet avoir été surpris, mais en ce qui concerne l’information sur l’approbation américaine d’un programme nucléaire pour l’Arabie Saoudite, l’ambiance est plutôt calme.

Un responsable israélien a déclaré ce soir (jeudi) au journal Israel Hayom que « Trump ne pourra pas obtenir l’autorisation d’avancer un programme nucléaire civil pour l’Arabie Saoudite sans la composante israélienne ». Selon lui, « le président américain n’a pas de majorité au Sénat pour un accord qui n’inclut pas Israël ou auquel Israël n’a pas donné son accord ». Il a également noté que les Américains ont consulté Israël sur leur position et ont décidé d’avancer après qu’il ait été clair qu’Israël ne pouvait pas satisfaire les exigences saoudiennes concernant les Palestiniens.

Selon l’agence Reuters ce jeudi soir, les États-Unis ont retiré leur exigence que l’Arabie Saoudite normalise ses relations avec Israël comme condition pour progresser dans les discussions sur une coopération nucléaire civile. Cela, selon deux sources bien informées, quelques jours avant la visite prévue du président Donald Trump dans le royaume.

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Deux hauts responsables proches du président ont récemment déclaré, dans des discussions confidentielles rapportées par Israel Hayom, que Trump a décidé de ne plus attendre Israël, et de faire avancer des démarches au Moyen-Orient sans attendre Netanyahu.

Le journal Israel Hayom a également rapporté récemment que le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane devraient probablement s’accorder lors de leur rencontre sur plusieurs questions régionales critiques pour Jérusalem — mais selon des sources saoudiennes et américaines, Israël ne sera pas partie prenante à ces accords.

Le renoncement à l’exigence d’établissement de relations diplomatiques entre l’Arabie Saoudite et Israël constitue un recul significatif de la part de Washington. Sous l’ancien gouvernement Biden, les discussions nucléaires faisaient partie d’un cadre plus large reliant la normalisation au souhait des Saoudiens d’un accord de défense avec les États-Unis.