PARDON SEIGNEUR     pour tout le mal que nous avons fait et que nous perpétuons encore,

PARDON SEIGNEUR    pour nos erreurs, notre négligence, notre arrogance,

PARDON SEIGNEUR    pour notre inaptitude à démontrer notre magnanimité à ceux que nous aimons et surtout à ceux que nous avons du mal à aimer

PARDON SEIGNEUR   pour ceux qui oublient trop souvent qu’ils sont éphémères

PARDON SEIGNEUR  pour ceux qui refusent de voir Votre image en l’autre,

PARDON SEIGNEUR    pour notre irrespect  à toute Votre création,

PARDON SEIGNEUR   pour notre manque de confiance, notre hâte à sauter trop rapidement aux conclusions

PARDON SEIGNEUR   pour notre ingratitude, nos soifs inassouvies,

PARDON SEIGNEUR   pour nos mensonges de couleurs différentes, nos défis et tricheries,

PARDON SEIGNEUR  pour avoir oublié combien Votre don de la vie est précieux,

PARDON SEIGNEUR pour avoir tourné le dos aux splendeurs que vous nous offrez à chaque jour de notre existence,

PARDON SEIGNEUR   pour avoir contourné Vos lois pour un gain nul et dérisoire,

PARDON SEIGNEUR  pour n’avoir été qu’un simple mortel, déchiré par ses faiblesses,

PARDON SEIGNEUR  pour avoir omis de Vous aimer comme vous le souhaitez, et comme nous l’aspirons,

PARDON SEIGNEUR  pour n’avoir pas suivi pas à pas le chemin que Vous nous avez gravé,

PARDON SEIGNEUR  pour ne jamais cesser de Vous demander un PARDON, que très souvent, nous ne méritons pas !!!

ET à toi mon frère, qui que tu sois et où que tu sois, je te demande humblement pardon pour tout mal que j’ai pu te faire, qu’il fut prémédité ou simplement fortuit.

GMAR HATIMA TOVA A TOUS NOS LECTEURS/LECTRICES

A cela je ne peux qu’ajouter les propos d’une lectrice concernant le Judaïsme et les Juifs :

Il  est nécessaire de voir la dimension communautaire de toute la morale juive. Il est impossible d’être un bon juif sans être bon et juste envers les autres. Le judaïsme exige du croyant un comportement moral le plus parfait possible. Les lois morales exprimées dans la bible, sont aussi contraignantes que les lois rituelles qui déterminent l’attitude de l’homme face à Dieu.

Une des affirmations de judaïsme est : On ne peut aimer Dieu que si l’on aime l’homme et on ne peut aimer l’homme sans aimer Dieu.

En premier lieu, c’est aux parents que revient la charge de transmettre ces valeurs « de base » aux enfants. Celles-ci reposent, pourrait-on dire, sur les cinq des Dix Commandements qui concernent les relations entre les hommes, c’est-à-dire sur des notions essentielles de bonne intelligence. La plus grande de ces valeurs est certainement le respect. Respect de soi et respect d’autrui : de ses parents d’abord, de ses enfants ensuite et de tout être humain, mais aussi de tout animal et de toute chose. Respect dans ses actes, mais aussi dans ses paroles et dans ses pensées. C’est le respect qui fonde l’harmonie de l’humanité dans sa diversité. Et sans doute ce respect commence-t-il tout simplement par une des premières choses que les parents apprennent à leurs enfants : la politesse, qui est le principe de base de tout contact entre les êtres humains.

Puis, petit à petit, l’enfant va acquérir d’autres qualités comme l’humilité et la modestie, que l’on peut difficilement dissocier. Ses parents vont lui faire ressentir qu’il est remarquable, adroit, talentueux, etc., mais ils vont aussi lui apprendre qu’il ne doit ni s’enorgueillir, ni tirer vanité de ces qualités qui sont des cadeaux « du ciel ». Il est légitime de se réjouir de sa propre réussite ou de celle de ses enfants, mais il faut penser que c’est une chance et non une arme pour « écraser » les autres. Il faut également savoir reconnaître que chacun a des qualités, même imperceptibles et dissemblables.

Une autre grande valeur défendue par une éducation saine, est la tolérance, qui est d’ailleurs le prolongement de l’humilité et de la modestie. La tolérance est une vertu, une puissance, le courage de l’homme assuré en lui-même et dont les failles maîtrisées ne craignent pas la proximité de l’autre et du dissemblable. Cette altérité n’est perçue comme dangereuse que par ceux-là seuls qui, trop incertains d’eux-mêmes, ne peuvent tolérer la différence en autrui. Tolérer est donc une force en soi, pour soi. C’est accepter ce que l’on pourrait condamner, c’est laisser à autrui la jouissance de son libre-arbitre et les convictions qui sont les siennes. C’est aussi peut-être abdiquer une partie de son pouvoir et de sa capacité à la colère… Par ailleurs, le judaïsme condamne le sentiment de colère. Il prône activement la maîtrise de soi et surtout le refus de céder à l’emportement des sens.

Enfin, dans les valeurs universelles, il faut évoquer rapidement la capacité à admettre qu’on peut se tromper et en assumer la responsabilité.