Notre rĂ©forme juridique fait aussi la une des journaux dans le monde arabe. Le premier Ă commenter est le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, dont le discours prononcĂ© par le prĂ©sident Herzog il y a deux semaines lâa fait commencer Ă fantasmer que « si Dieu le veut, IsraĂ«l nâachĂšvera pas 80 ans ».
Roy Kays , le commentateur du monde arabe dans âKhan Haudadâ, souligne que personne dans les pays arabes nâa manquĂ© lâagitation de la sociĂ©tĂ© israĂ©lienne. Ce qui se passe ici intĂ©resse toujours le public arabe â mais lorsquâil sâagit dâun dĂ©bat interne et crĂ©atif perçu comme menaçant la nature dĂ©mocratique du pays, lâintĂ©rĂȘt est multipliĂ© par sept.
Kays souligne que pendant des annĂ©es, Nasrallah a vendu Ă ses partisans le mantra suivant : IsraĂ«l est peut-ĂȘtre plus fort militairement, mais nous sommes plus unis et dignes de confiance. A ses yeux, la sociĂ©tĂ© israĂ©lienne est fragile, Ă©miettĂ©e et le lien entre elle et les institutions nâest plus ce quâil Ă©tait.
On peut comprendre que les mĂ©dias arabes sâintĂ©ressent Ă la lutte autour de la rĂ©forme judiciaire. Depuis le printemps arabe, ils ont principalement couvert les coups dâĂtat et lâinstabilitĂ© dans les pays arabes. Câest toujours agrĂ©able de se prĂ©occuper des problĂšmes de quelquâun dâautre, surtout un pays perçu comme plus dĂ©mocratique, celui qui a survĂ©cu dans la jungle du Moyen-Orient contre vents et marĂ©es pendant 75 ans.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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