Jeudi, le nombre de morts à Wuhan, en Chine, a soudainement augmenté de près de deux fois. La ville de Wuhan, dans le centre de la Chine, a augmenté son nombre de morts de COVID-19 de 1 290, et les médias d’État ont déclaré vendredi que ce changement était due à une capacité d’accueil insuffisante dans les installations médicales débordées au plus fort de l’épidémie.
Le gouvernement chinois explique cela par le fait d’un nouveau calcul “plus correct”. Aux premiers stades de l’épidémie, de nombreux hôpitaux ont mal diagnostiqué les statistiques de mortalité par coronavirus. Les hôpitaux étaient surchargés, de sorte que la notification complète n’est devenue possible que maintenant.
Selon des responsables, de nouveaux décès ont été ajoutés car aucun décès n’a été enregistré à domicile dans le système d’information sur la lutte contre la maladie, et certains cas confirmés ont été signalés tardivement ou pas du tout.
Après le déclenchement de l’épidémie en Europe et aux États-Unis, il est devenu clair que la maladie se développe beaucoup plus largement et tragiquement qu’en Chine, alors les gouvernements et les scientifiques ont commencé à s’interroger sur la fiabilité des statistiques chinoises. Il est déjà évident que la Chine a annoncé très tard l’épidémie et minimisé le danger d’une nouvelle maladie à des fins pratiques – pour ne pas semer la panique dans le monde et ne pas perturber le commerce.
Il reste à voir quel rôle l’Organisation mondiale de la santé a joué dans ce dossier, qui a félicité la Chine pour ses mesures efficaces, mais a permis la propagation de la maladie dans le monde. Donald Trump a refusé à titre préventif de contribuer à cette organisation, bien qu’il n’y ait aucune preuve fiable de la complicité de l’OMS dans le complot viral.
Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a démenti les allégations de dissimulation de données et a déclaré que la Chine avait toujours été “transparente”. Concernant la révision du nombre de morts à Wuhan, il a qualifié de “pratique internationale courante”. La proximité de la Chine suggère que le monde utilise des preuves indirectes. Ainsi, par exemple, il y a 2 semaines, les services de renseignement américains ont rapporté qu’après le déclenchement de l’épidémie, environ deux millions d’abonnés chinois ont cessé d’utiliser les communications cellulaires. La raison de cela n’est pas clarifiée.
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