« Consacre-moi tout premier-né, tout premier-né parmi les enfants d’Israël, tant des hommes que des animaux : ils m’appartiennent.» (Shemos 13 2).
Quand on bénéficie d’un salut miraculeux, on « retire » pour ainsi dire de son compte en banque. Ainsi, le salut de l’un est « à crédit » et doit être payé avec les futures mitsvots. La bienfaisance de Dieu crée des obligations réciproques pour ceux qui ne méritent pas les avantages accordés. Ainsi, la bénédiction que nous récitons après avoir été sauvé d’une situation dangereuse, comme le birkat hagomel, peut être traduite par « …. Celui qui accorde les prestations obligatoires. »
La rédemption du premier-né provient du fait que notre rédemption en Égypte était un miracle immérité, qui a donc créé une obligation de service supplémentaire pour Hachem. Le Kohen à qui le premier-né est racheté se substitue au premier-né pour s’acquitter de cette responsabilité supplémentaire.
Si on a seulement assez d’argent pour payer ses frais de pèlerinage à Jérusalem pour l’une des trois fêtes ou pour racheter son fils, le pidyon haben (rachat du fils) a préséance. Cela est surprenant, car généralement une mitzvah qui a un temps fixe a la priorité sur le pidyon haben, ce qui peut être accompli à une date ultérieure.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :