Afin de contrôler le récit qui sauve son trône, le roi Abdallah de Jordanie utilise une méthode de la « terre brûlée » pour promouvoir la rhétorique de la « libération de la Palestine », l’antisémitisme et des liens plus étroits avec l’Iran. Le roi considère qu’il s’agit d’actes de « résistance », alors que beaucoup le considèrent désormais comme un obstacle à la paix dans la région.

Cela a été exposé dans les actions de ses médias contrôlés par l’État, entendues dans ses discours et dans les actions de son parlement fantoche. Combiné à son cabinet habituellement silencieux, tout le monde est devenu « préoccupé par Jérusalem » et, comme il l’a lui-même dit : « Non au don de Jérusalem, non à la Jordanie étant la Palestine et non à la naturalisation [des Palestiniens] ».

Abdullah fait tout cela pour une raison. Il est désespéré, les émeutes, les manifestations et les troubles se manifestent en Jordanie depuis des mois.

Ce n’est pas encore un « printemps arabe » en Jordanie, mais c’est sur la voie rapide pour y arriver. Abdullah crée donc une diversion tout en élaborant des plans pour une troisième Intifada, ainsi que divers actes d’incitation systématique à l’encontre d’Israël et des États-Unis.

Toute instabilité régionale soutenue par une intifada l’aidera à survivre encore un peu, mais elle aura un prix pour les Palestiniens et les Israéliens. La situation du roi est connue mais aucune des parties concernées ne la met en pratique. Le roi reçoit l’aide américaine la plus élevée en pourcentage du produit intérieur brut de tous les pays du monde. Les États-Unis ne pourraient pas faire beaucoup plus pour lui.