Entre juin, juillet et août, les accords de fusions-acquisitions impliquant des sociétés israéliennes ont totalisé 5,46 milliards de dollars. Parmi elles, dans 15 opérations pour 3 milliards, ce sont les entreprises israéliennes qui ont fait l’acquisition et non celles qui ont été vendues.
Ces accords incluent Kape Technologies achetant ExpressVPN pour 936 millions de dollars, Taboola achetant Connexity pour 800 millions de dollars et Playtika payant 400 millions de dollars pour Reworks.
Ce changement est intervenu dans le sillage d’un boom des fusions-acquisitions suite à la perturbation des accords au début de l’épidémie de Covid-19, et les entreprises technologiques, y compris israéliennes, sont désormais dotées de sommes dont elles n’auraient pas pu rêver avant la pandémie.
Les entreprises israéliennes n’ont actuellement aucun problème de renflouement et veulent être grandes et indépendantes, elles n’ont donc pas honte d’acheter des entreprises américaines et européennes en route pour atteindre cet objectif.
Les investisseurs qui effectuent les achats ont également influencé ce processus, car ils ont besoin des sociétés acquises pour générer des revenus rapidement.
D’un autre côté, de nombreuses entreprises israéliennes après avoir été acquises ont réalisé qu’elles étaient devenues une petite partie d’une grande entreprise, qui a une culture différente, c’est pourquoi il est intéressant de noter que bon nombre des accords récents étaient totalement israéliens, par exemple les deux derniers achats par JFrog et acquisition d’Avanan par Check Point.