Le 4 septembre 2018, Israël a attaqué des cibles iraniennes dans les districts de Hamat et de Tartus.
Un blogueur arabe a alors affirmé en exclusivité que « l’armée de l’air israélienne avait attaqué une usine de montage de missiles balistiques, en construction par le ministère iranien de la Défense dans le cadre d’un contrat récemment conclu ».
#BREAKING: According to my #Israel|i military sources, what #Israel|i Air Force targeted 2/5 hours ago (18:30 local time) at #Masyaf outskirt, #Hama, #Syria is the ballistic missile factory which is under reconstruction by #Iran|ian MOD following to a contract finalized recently pic.twitter.com/p1DAj6MWCM
Article aimé par nos lecteurs— Babak Taghvaee (@BabakTaghvaee) September 4, 2018
Une photographie aérienne du site qui a été attaqué dans la région de Matzaf en janvier 2019 montre que le site a été presque complètement restauré.
La leçon devient de plus en plus évidente : il ne suffit pas qu’Israël détruise des sites iraniens qui « nuisent » à sa sécurité. L’armée doit éliminer non seulement les métastases iraniennes du tissu « syrien » dysfonctionnel, mais également la principale tumeur qui est la présence même de l’Iran en Syrie.
L’Iran n’a aucun problème à investir quelques millions de dollars dans la réhabilitation de « sites immobiliers » qu’Israël est en train de détruire car l’Iran revient sur la piste de course pour la création d’une usine de fabrication de missiles balistiques de précision pour l’armée syrienne et le Hezbollah au Liban.
Dans le passé, Israël a déclaré qu’il considérait l’établissement d’une usine iranienne de fabrication de missiles balistiques de précision pour le Hezbollah en Syrie comme une ligne rouge et qu’il continuerait, comme il l’a fait plusieurs fois auparavant, à contrecarrer ces intentions.
Inutile de dire que l’existence d’une usine similaire au Liban est aussi une ligne rouge pour Israël, mais il semble qu’Israël évite d’attaquer ouvertement ces sites afin de ne pas enflammer toute la région dans une guerre difficile contre la Syrie, le Hezbollah et les milices iraniennes.
Israël préfère traiter la présence iranienne en Syrie et au Liban de manière progressive et agressive, loin du public, de la soi-disant « bataille inter-système », mais résout-il le problème ?
Jusqu’à présent, il semble que la réponse ne soit pas positive.