LET IT BE – Par Rony Akrich

Les cieux opaques, un temps froid et humide, un air glacial, je prĂ©fĂšre rester chez moi bien au chaud, cette pĂ©riode de l’annĂ©e dĂ©prime mon insouciance. TrĂšs vite je fus de nouveau plongĂ© dans un profond sommeil oĂč le rĂȘve s’introduit


Il Ă©tait une fois un peuple nourrissant un esprit revanchard. La justice se rendait en son nom, mais jamais il n’était consultĂ©, une absolue injustice suivie d’inversions des valeurs et des vertus nationales.

Une institution obsĂ©dĂ©e par le statut de « coupable » alors mĂȘme que la personne n’avait jamais Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e arme Ă  la main ou prise en flagrant dĂ©lit, donc plus qu’une condamnation, le peuple rĂ©clamait justice


Chaque jour, toutes ces nouvelles les rendaient malades. Et ceux qui dĂ©nonçaient ces procĂ©dĂ©s, comble de la disgrĂące, Ă©taient alors accusĂ©s de complotisme et d’ostracisme, les tenants de la ‘dĂ©sinformation continue’ les condamnaient jour et nuit, et les jugeaient nausĂ©abonds et nocifs
 La vomissure idĂ©ologique avait d’abord figĂ© les masses populaires, puis l’ampleur des violences quotidiennes, en tous genres, verbales d’abord puis physiques et plus diaboliques que jamais, avait enfin sorti le peuple, majoritaire, de ses gonds, c’est Ă  dire de son sommeil et de son enfermement.

Alors ils se prĂ©parĂšrent Ă  la rĂ©bellion, contre l’injustice flagrante causĂ©e au contrat national et identitaire dĂ©chirĂ© par une cinquiĂšme colonne, corrompue, collaborant avec l’ennemi dĂ©clarĂ© et emplie d’une « haine de soi » probante ! je les pensais diffĂ©rents, peut-ĂȘtre de ces khazars devenus Juifs, si Ă©loignĂ©s de la sagesse et de l’ingĂ©nuitĂ© orientale.

L’insĂ©curitĂ© Ă©tait partout, les monstres assoiffĂ©s de sang du petit peuple couraient librement vers leurs prochaines victimes, ils devaient Ă©liminer tous les concepts et toutes les notions historiques, culturelles, religieuses et identitaires. La plĂšbe, Ă©dentĂ©e, esclave des temps nouveaux, baignĂ©e de progrĂšs illusoires et de vastes mystifications idĂ©ologiques, les sans noms se rĂ©unissaient en assemblĂ©e populaire.

D’une seule voix pleine de terreur, le cri de la nation retentit enfin en l’honneur de son beau et bon pays. Elle hissa le drapeau de la libertĂ© pour le peuple, en tant que leader, en tant que timonier, en tant que « vox populi », elle exigea un vrai verdict pour les coupables, une sommation et non une expression timide faite aux gouvernants d’entendre les dĂ©cisions de l’AssemblĂ©e populaire.

La rĂ©volution Ă©tait bien lĂ , et le soulĂšvement d’un peuple s’accompagne toujours de violences. Elle a Ă©tĂ© Ă©vitĂ©e de justesse au dernier moment, au milieu d’une puanteur Ă©cƓurante, trompeuse et grotesque, grĂące Ă  la dĂ©termination de quelques grands, philosophes, hommes politiques et professeurs, hommes de valeur !

Des gens, des femmes et des enfants sont venus de toute la sociĂ©tĂ© et se sont rassemblĂ©s autour de ce projet d’État avec une identitĂ© HĂ©braĂŻque et dĂ©mocratique pour nous tous. L’entitĂ© IsraĂ«l a Ă©tĂ© retrouvĂ©e et finalement rendue Ă  son peuple qui jusqu’alors vivait son Ă©tat victime et gardait le silence Ă  contre cƓur. Il avait fallu de nombreuses annĂ©es pour rĂ©tablir l’ordre, rĂ©tablir la paix et la confiance dans le pays.

Mais ils avaient rĂ©ussi grĂące Ă  la dĂ©termination et au courage politique. La sociĂ©tĂ© apaisĂ©e d’aujourd’hui offrait de belles opportunitĂ©s de moments de vie, libres et partagĂ©s dans un admirable esprit de convivialitĂ©. L’insĂ©curitĂ© civile et politique Ă©tait dĂ©sormais trĂšs marginale et le systĂšme pĂ©nitentiaire remplissait parfaitement son rĂŽle, du moins son objectif principal d’assurer la sĂ©curitĂ© de la population juive et non juive, en refusant la libertĂ© aux personnes violentes, coupables de crimes, d’agressions ou abus grave. (Complots, dĂ©stabilisation des pouvoirs, intelligence avec l’ennemi).

Les sanctions ont toutes été pleinement appliquées et se sont avérées assez dissuasives pour la grande majorité des contrevenants.

Ainsi, petit Ă  petit, les relations sociales se sont affranchies, l’éducation nationale a pu remplir son rĂŽle civique et l’éducation de la population devenir riche et diversifiĂ©e
 La prĂ©vention a Ă©tĂ© trĂšs importante et a permis d’intervenir dĂšs les premiers besoins de soutien ou soins, afin que chacun puisse trouver sa place et son rĂŽle dans notre paisible Etat d’IsraĂ«l

Soudain, mon rĂ©veil sonna et je m’éveillai !
J’ouvris les yeux, le rĂ©el, peu Ă  peu refaisait surface, je me levais avec un sentiment inaccoutumĂ©. La gorge serrĂ©e, l’amertume sur mon palais, une idĂ©e obsessive hantait mes pensĂ©es matinales, des sentiments d’angoisse et d’hostilitĂ© m’envahissaient. Aujourd’hui, je le savais et le comprenais, sera un nouveau jour de misĂšre et de violence pour IsraĂ«l, il me faudra encore attendre et espĂ©rer que mon rĂȘve se rĂ©alise, qu’il fĂ»t prĂ©monitoire. Bonne journĂ©e Ă  vous tous et toutes !! let it be


Par Rony Akrich.


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