Un jour avant le déclenchement de la guerre de Kippour, la Première ministre Golda Meir a écrit aux familles endeuillées.

« La mémoire de nos proches nous incite à tout faire pour ne plus jamais voir le deuil », a souhaité Golda Meir dans sa lettre aux familles endeuillées. Elle ne savait pas que moins de 24 heures plus tard, l’État d’Israël se lancerait dans la difficile guerre de son histoire, la guerre de Yom Kippour, qui a privé de milliers de vies de nos soldats israéliens.

La lettre officielle de condoléances adressée par la Première ministre israélienne Golda Meir aux familles endeuillées est actuellement proposée à la vente aux enchères à Kedem à Jérusalem au prix d’ouverture de 8 000 dollars, en raison de son calendrier le plus important, le 5 octobre 1973, à la veille de Yom Kippour.

Dans les décennies qui ont suivi la création de l’État d’Israël, les premiers ministres avaient l’habitude de rester en contact avec les familles des victimes et d’envoyer des lettres de condoléances à l’occasion des jours fériés et officiels. Golda Meir a fait très attention à cette coutume et a souvent correspondu avec des membres de ces familles.

Dans le cadre de cette correspondance, Golda a également envoyé une lettre à Yom Kippour. « Le jour du jugement, nous remémorons douloureusement le précieux souvenir des héros israéliens à Yom Kippour », a écrit Golda dans des mots uniquement éclairés par le désastre à venir. « Pour des fêtes, nos proches disparus tant aimés et précieux apparaissent devant nos yeux, ce qui, dans leur mort, nous a valu la vie », a-t-elle ajouté.

Plus tard dans la lettre, Golda exprime l’espoir d’empêcher de nouveaux massacres et d’instaurer la paix, tragiquement, à la lumière du moment historique, et tragique de a guerre de Kippour :

« Chères familles, nous avons une grande dette envers nous. Votre souffrance, c’est la souffrance de tout le peuple, Sur quoi nos êtres chers ont donné leur vie et une tête pour tous: instaurer la paix pour Israël. Notre mémoire de ceux qui nous sont chers nous incite à tout faire pour ne plus tuer, ni subir de deuil.  »

« La lettre qui nous a été adressée est particulièrement excitante et porte en elle la plus grande partie de la tragédie qui a frappé l’État d’Israël il y a 46 ans », note Maron Arn, propriétaire de la pré-vente, « quelques heures à peine après l’annonce de la vente aux enchères de cette lettre.