Comme chaque année, à l’approche des fêtes de Pessah, il faut penser au budget.

Oui, toute fête représente un budget, c’est logique, puisqu’il s’agit d’un évènement.
Chronique, annuel, mais un évènement quand même.

Comme une fête d’anniversaire qu’on organise.

La différence avec Pessah, c’est que nous avons difficilement le choix de la mesure de notre budget.

C’est une fête avec une histoire forte, l’Histoire de notre Peuple, de notre judéité, de notre existence en tant que Juifs. Notre naissance même.

Pourtant, ce qui devrait être comme la préparation d’un des plus beaux moments de l’année pour chaque Juive et chaque Juif, tourne parfois au cauchemar.

Oui, n’ayons pas peur des mots.

Outre le ménage, dont la nécessité va tout de même au-delà des exigences que les Lois de Pessah demandent, il y a la partie financière.

A Pessah, nous modifions nos habitudes alimentaires. Il faut donc se procurer des denrées différentes, ainsi que celles régulièrement consommées, mais qui ont suivi une chaîne de production adaptée pour la fête. Celle-ci est revendiquée par une signalisation particulière sur l’emballage, quand ce n’est pas une simple étiquette collée.

Et c’est ici que pour beaucoup trop de Juifs, le véritable cauchemar démarre.

Car ces écritures et ces étiquettes sont soudainement synonymes d’une flambée des prix de chaque produit « Cacher Lepessah ».

Un même produit n’ayant pas cette nomination est vendu régulièrement jusqu’à 5 fois moins cher que le prix affiché avec celle-ci.

Les règles de Cacheroute pendant Pessah étant strictes, nous imposant de consommer des produits ayant fait l’objet d’un contrôle supplémentaire ou bien faisant partie d’une liste, nous n’avons pas le choix de devoir aussi élever notre budget de courses jusqu’à 5 fois plus.

En gros, ce qu’on prévoit de dépenser sur plus d’1 mois doit nous alimenter pendant les 8 jours de fête. Sans compter qu’une fois la fête finie, il faut de nouveau continuer à se nourrir et donc revenir à un budget plus régulier.
Mais inexorablement, Pessah nous oblige, chaque année, à prévoir des semaines, voire des mois à l’avance ce budget.
A réaliser parfois très tôt des économies pour cela.

Et ceci uniquement pour pouvoir continuer à se sentir Juif.

Pour pouvoir respecter les Lois de Pessah.

Pour pouvoir faire perdurer la tradition juive.

Pour pouvoir enseigner à nos générations en devenir les valeurs de notre religion.

Pour pouvoir se souvenir de notre Histoire.

Rien d’autre.

Aucune volonté égoïste, purement personnelle, égocentrique, ou malsaine.

Juste être en accord avec soi-même. Avec son identité juive.

Ceci maintenant défini, il faut s’intéresser aux conséquences.

Quelles sont-elles ?

Quelles sont les chances de pouvoir pratiquer et fêter Pessah pour celles et ceux qui n’ont pas les moyens financiers de modifier leur budget à ce point ?

Tout comme ils ne peuvent partir en vacances, ou s’offrir quelques loisirs, voilà qu’ils sont maintenant empêchés de vivre quelque chose qui leur appartient individuellement en tant que Juifs.
Comme s’ils étaient exclus de la Communauté Juive.

Paradoxalement, le spirituel est souvent opposé au matériel.

Dans ce cas, il est fortement lié.

Pourquoi ?

Le sujet n’est pas nouveau, et des éléments d’explications ont été énoncés.

Il ne s’agit pas ici de faire le procès de quiconque, ou de pointer du doigt un quelconque élément de la chaîne de production de la Cacheroute pendant Pessah particulièrement.

Il s’agit de mesurer les conséquences.

Il s’agit de constater que pendant que les prix flambent dans les commerces Cachers, des communautés et associations se battent pour récolter des dons et permettre à des familles ou même des personnes seules dites nécessiteuses d’avoir le minimum pour dresser la table du Seder les 2 premiers soirs de la fête.

Cela ne permet même pas de nourrir des personnes pendant 1 semaine en respectant les Lois de Pessah.

Uniquement les 2 soirs du Seder.

Certes, la société de consommation a poussé certains producteurs et exploitants à créer des produits nouveaux pour Pessah, dont certains frisent le caprice.

Le caprice de celles et ceux qui veulent passer une semaine de Pessah en modifiant le minimum les habitudes alimentaires. Et je ne parle pas des enfants.

C’est ainsi, qu’à prix d’or, des pâtes et des pizzas Cacher LePessah ont vu le jour.

 

Alors oui, Pessah est, pour les besoins historiques et le message spirituel que les Lois nous dictent, une fête de privation.

Pourtant, la privation ne concerne pas que le respect de ces Lois.

Elles sont beaucoup plus larges, et certains Juifs aujourd’hui se privent même de respecter cette fête.

Car ils refusent ou jugent impossible de pouvoir assumer les Lois, tout en ne s’endettant pas davantage, et prendre ainsi des risques de perdre le toit de leurs maisons.

Les familles dites nécessiteuses qui reçoivent des « colis de Pessah » ne sont pas forcément désespérées, et dans une situation précaire.

Parfois, ce sont des personnes ayant une habitation convenable, un emploi et un travail.

Mais leurs moyens financiers suffisent uniquement à combler les besoins vitaux.

Et Pessah est un écart financier dont ils ne peuvent se permettre.

 

Le Cacher est cher toute l’année. Notamment pour la viande, où manger des pièces du boucher plusieurs fois par mois ressemble à un plaisir de luxe.

La Cacheroute est toutefois soumise à des contrôles réguliers, stricts, et reconnus par de grandes institutions juives.
A ma connaissance, aucun scandale sanitaire n’a été décelé dans la Cacheroute, alors que dans le non-Cacher, ils se sont multipliés ces dernières années.

Tout ceci a un prix, et nous l’assumons toute l’année.

 

Mais quel est le prix de voir des Juifs ne pas pouvoir respecter Pessah ?

Le prix est aussi élevé que les produits Cacher Lepessah : c’est notre identité qui risque de mourir.

 

Enfin, je tiens à préciser que cet article est basé uniquement sur le point de vue du consommateur.

Toute réaction venant de la chaîne de production de Cacheroute est la bienvenue.

Car c’est le constat aujourd’hui est grave : les Juifs ont la nette impression de se faire voler sur le dos de la religion.

Hag Pessah Sameah

Pr Rudy Abecassis pour Alyaexpress-News

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