Dans le contexte du scandale qui a surgi après une déclaration du député David Bitan, de sorte que l’assassinat de Rabin n’était pas un assassinat politique, Larissa Trimbobler Amir, l’épouse de Yigal Amir, affirme que, par définition, ce n’est pas un assassinat politique.

Dans une interview à la radio,  103FM, Larissa Trimbobler Amir a déclaré que « la définition d’un assassinat politique, a pour but de modifier la règle, la montée d’un homme politique ou d’un autre. Il est clair que cela ne fut pas le but de Yigal. Il voulait arrêter le processus (d’Oslo), il l’a vu comme une catastrophe, et le risque de beaucoup d’autres victimes (israéliennes). Il ne voulait pas intervenir au sein du Likoud, mais éviter l’effusion de sang ».

Larissa Trimbobler Amir a répondu au journaliste Gabi Gazit : « Toutes les activités de protestations, les manifestations, les grèves de la faim, et protestation contre les accords d’Oslo, furent les seuls moyen d’arrêter le processus, peu importe ce qui se passe. À cet égard, il était prêt à se sacrifier sans se laisser manipuler, la question est de savoir si on le voit comme un assassinat politique, ou pas. Il avait un but, celui d’arrêter le processus (Oslo) ».

L’affirmation selon laquelle Amir a agit suite à l’incitation (au meurtre contre Rabin) qui a précédé l’assassinat est inexacte selon sa femme : « Non, ce n’est pas vrai, qu’on a dit que tous les discours ont été le résultat de l’incitation avant l’assassinat, c’est tout simplement un lavage de cerveau qui a duré plus de 21 années. Il y avait des faits, et maintenant la plupart des gens voient que le processus d’Oslo était une erreur. Certains… disent que ce fut une erreur, et d’autres gens disent que c’est un crime. Je ne vais pas entrer dans le sujet mais il y a des faits et beaucoup de victimes ».

Larissa Trimbobler Amir a ajouté : « Il y a eu beaucoup d’attaques et de victimes (depuis les accords d’Oslo)… Je ne veux pas jouer à un jeu de mots et de la manipulation de la haine et autre mais il s’est sacrifié pour arrêter ce désastre ».

Interrogée si elle aspire à la libération de Yigal Amir, sa femme a répondu : « Je prie pour lui car il mérite la liberté ».