La victoire et le miracle de Hanoucca avaient deux aspects : la victoire physique militaire et la liberté spirituelle qui en résultait.
La victoire a renforcé le grand et saint Nom de Dieu aux yeux de l’humanité et elle a procuré un grand salut et une grande techouva (rédemption) au peuple juif.
Lorsque les justes sont sauvés de l’oppression des méchants, la grandeur de Dieu est reconnue et sa maîtrise du monde est établie. De même, lorsque les justes sont libres de se gouverner eux-mêmes et ne sont pas soumis au joug des méchants, la preuve de la providence divine de Dieu est claire.
Cet aspect de Hanoucca montre la ‘yeshuah’ (délivrance) mentionnée dans Al HaNissim, et la victoire physique des H’ashmonaim sur les Grecs.
La liberté physique, cependant, n’était qu’un moyen de permettre au peuple juif de se développer et d’exprimer sa sainteté unique en tant que représentants de l’Assemblée générale, sans être gêné par la persécution et l’assujettissement d’une puissance étrangère.
Cela représente le deuxième aspect du miracle, le «purkan», la rédemption spirituelle. Comme le dit le Rambam, notre souveraineté ultime et notre liberté d’être soumises à une domination étrangère à l’époque du Machia’h ont pour seul but de nous permettre d’apprendre et d’observer la Torah sans entrave et de développer notre potentiel spirituel ultime.
Cet aspect se reflète dans le fait que les despotes souillés et méchants ont été livrés entre les mains des travailleurs purs et justes de la Torah.
Pour l’élévation des Âmes de Louise Yoheved Bat Noira Shoshana et Adina Gilda bat Louise Yoheved
(Rabbi Zev Leff)