Le journal Al-Hayat a rapporté mercredi que la Chypre et la Grèce allaient jouer un rôle de médiation entre Israël et le Liban sur la question des frontières maritimes en conflit entre les deux pays.
Le sujet principal sera le gazoduc qui devrait être construit entre Israël, la Grèce, Chypre et le reste de l’Europe. Les deux pays entretiennent de bonnes relations diplomatiques et économiques avec Israël, mais également avec le Liban. Un sommet entre les dirigeants du Liban, de Chypre et de la Grèce est prévu pour cette année.
Lors de sa visite à Beyrouth le mois dernier, le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a longuement discuté de la frontière maritime entre le Liban et Israël et en a discuté avec le président du Parlement libanais, Nabih Berri.
Après avoir rencontré le commandant de la FINUL dans le sud du Liban, M. Berri a déclaré que son pays était prêt à faire des compromis sur les frontières maritimes entre Israël et le Liban, par le biais du mécanisme établissant la Ligne bleue (frontière entre le Liban et Israël) et sous la supervision de l’ONU.
En raison du différend sur les frontières les médias libanais rapportent fréquem-ment l’infiltration de navires israéliens dans les eaux territoriales du pays du cèdre. Dans le même temps, les deux pays ont également des différends amers sur la question palestinienne et l’implication du Hezbollah dans la politique locale et l’armée.
Hier, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans une opération de relations spéciales avec Israël et les rapports sur la possibilité de la guerre a dit : « Je ne dis pas à une réunion à huis clos et même moi même, qu’il y aura une guerre entre Israël et le Liban cet été. Je n’ai même pas dit que je ne serais pas parmi vous. La vie et la mort est dans les mains de Dieu. «
Nasrallah a également admis que la situation économique au Liban est très difficile. « Tout le monde s’accorde sur le fait que le Liban vit une crise économique et craint la faillite. Nous devons donc viser une solution basée sur la coopération de tous ».
Selon lui, le problème nuit à toutes les communautés, religions et régions et doit donc être traité avec sagesse et courage. « Les Libanais sont confrontés au mur et ils doivent agir contre la corruption et le gaspillage d’argent dans le pays, à condition qu’ils ne touchent pas la population faible ou ne leur imposent pas de nouvelles taxes », a-t-il expliqué.