Les négociations de reprise de pourparlers entre Israël et les palestiniens font pression sur Netanyahu qui a accepté de libérer des prisonniers de sécurité pour le mois du Ramadan prochain et envisage de geler des constructions pour répondre aux demandes de Mahmoud Abbas.

Pour sa part, il rappelle la condition sine qua non concernant le retrait aux lignes de 67 pour démarrer le processus.

 

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu est prêt à effectuer des gestes, et la libération de plusieurs terroristes palestiniens pour le jour du Ramadan, le 7 Juillet, un certain nombre de détenus en prison depuis les accords d’Oslo.

En outre,  le cabinet Netanyahu va prendre une décision formelle, celle de geler la construction à l’extérieur des blocs de yichouvims en Judée et Samarie.

Quant au président palestinien Mahmoud Abbas n’accepte qu’une partie de la demande principale, israélienne :  la reprise des négociations avec Israël sur la base des frontières de 67 et la décision des frontières de l’Etat palestinien comme une condition préalable à la reprise des pourparlers.

Les diplomates occidentaux intimement impliqués dans les détails de ces négociations disent que c’est une véritable reprise des pourparlers entre Israël et les Palestiniens, suite aux discussions tenues cette semaine entre le secrétaire d’Etat américain John Kerry , Netanyahu et Abbas.

L‘accord de Netanyahu qui inclus la libération des prisonniers est la réalisation la plus importante pour les palestiniens selon Mahmoud Abbas. «  C’est une réalisation qui montre une victoire, car la question des prisonniers est un point particulièrement sensible chez les Palestiniens.  »

John Kerry , Mahmoud Abbas.

L’administration pénitentiaire, le système de sécurité et le ministère de la Justice vont commencer à formuler les critères en fonction desquels il sera possible de décider quels prisonniers à libérer et ceux qui ne le sauront pas, car ils sont un danger public.

Les diplomates occidentaux ont déclaré :  «les efforts américain pour reprendre les négociations vont empêcher les Palestiniens de reprendre leur campagne internationale à l’ONU, en particulier à la Cour pénale internationale à La Haye. »

On ne sait pas encore quels seront les endroits précis que le gouvernement a décidé de geler et de cesser les constructions ou bien même de les faire évacuer….