Un combattant de la brigade Golani, qui a été attaqué alors qu’il était en service à un arrêt de bus à l’entrée de la localité de Kedumim et a permis à un Palestinien de s’échapper, a été puni d’une suspension du service militaire.
L’incident s’est bien terminé – personne n’a été blessé, le Palestinien a été retrouvé et arrêté le lendemain. La décision de punir le soldat a été prise après un scandale provoqué par la publication d’un enregistrement vidéo de l’incident: le public israélien s’est indigné que le soldat n’ait pas utilisé son arme et ne « neutralise » pas le terroriste.
Tsahal a admis que le combattant avait enfreint les instructions, qui prescrivent d’ouvrir le feu si le suspect ne suit pas les ordres du soldat et ne répond pas aux tirs d’avertissement en l’air.
Comme l’a établi l’enquête de l’armée, dans ce cas, le combattant a agi correctement au début: il a reconnu le «comportement suspect» à temps, est descendu du poste de garde et a ordonné au suspect de s’arrêter, puis a pointé sa mitrailleuse sur lui. Cependant, le soldat « n’a pas terminé la procédure d’arrestation du suspect » – après qu’un Palestinien a jeté un cocktail Molotov en feu sur le sol à côté de sa jambe, le soldat n’a pas ouvert le feu et a donné à l’attaquant la possibilité de s’échapper.
Le soldat a dit aux commandants qu’il ne reconnaissait pas l’arme entre les mains du Palestinien – il pensait qu’il essayerait de l’attaquer avec un couteau, et ne s’attendait pas à ce qu’un cocktail Molotov soit lancé.
Le service de presse de Tsahal souligne que la sanction a été infligée temporairement au soldat, compte tenu de la « situation difficile » dans laquelle se trouvait le soldat, et que dans quelques mois l’armée envisagera de remettre le soldat suspendu au service…
Pour rappel, de plus en plus de soldats ne réagissent pas aux attaques depuis les nombreux cas de leurs camarades emprisonnés pour avoir tenté de neutraliser des terroristes.