Depuis environ deux semaines, le gouvernement israélien n’a pas pu se prononcer sur un retour partiel de la « norme verte ». Lors de la réunion du cabinet sur le coronavirus d’aujourd’hui, le ministère de la Santé proposera à nouveau de restituer le « tav a-yarok » (passeport vert) sous une forme « adoucie ».

Selon la proposition du ministère de la Santé, les citoyens non vaccinés devront subir des tests s’ils veulent participer à des événements culturels, sociaux et sportifs avec la participation de grandes masses de personnes – comme ce fut le cas après l’introduction de « tav ha-yarok  » fin février.

Le nouveau gouvernement essaie de gérer la crise avec une intervention gouvernementale minimale, malgré l’augmentation continue du nombre d’infections. Là, ils se rassurent sur le fait que l’augmentation du nombre de patients gravement malades est encore mineure. Notre moyenne hebdomadaire de nouveaux cas est passée de 325 le 5 juillet à 409 le 12 juillet. Après les 730 d’aujourd’hui, ce chiffre va monter.

Pendant ce temps, en France, où la propagation du virus delta se produit à un rythme un peu plus actif – l’incidence journalière hebdomadaire moyenne a dépassé les 3500 (de 2300 le 5 juillet à 3800 le 12 juillet) – le gouvernement n’hésite pas et pour la première fois introduit le régime des « passeports verts » pratiquement dans tous les lieux de rassemblement de masse.

Hier, le président Macron s’est exprimé à la télévision et a déclaré qu’à partir du 21 juillet, il ne sera plus possible d’entrer dans les lieux de divertissement et de culture qu’avec un « pass sanitaire », un analogue de notre « tav ha-yarok ». Pour entrer là où plus de 50 personnes se rassemblent, tous les citoyens de plus de 12 ans doivent présenter un pass sanitaire ou une attestation de test récent.

A partir de début août, après l’approbation de la loi par l’Assemblée nationale, ce système sera étendu aux cafés, bars, restaurants, centres commerciaux, hôpitaux et autres établissements médicaux, maisons de retraite, ainsi qu’aux moyens de transport – trains, avions et bus longue distance… « Qu’il s’agisse de clients ou de salariés, seuls les citoyens vaccinés ou testés pourront bénéficier de tout cela », a déclaré Macron. Il a souligné que des laissez-passer sanitaires seront introduits dans d’autres endroits, si la situation épidémiologique l’exige. Et en France, les tests PCR seront payants à l’automne. « Pour encourager les vaccinations, pas pour augmenter les tests », a expliqué le président.