L’armée libanaise a indiqué dans un communiqué publié sur le site officiel que la direction des mécanismes de renseignement a arrêté un civil au lendemain de la catastrophe du 20 septembre.

L’enquête a lié le citoyen à la gestion du réseau de trafic d’immigrants illégaux par voie maritime depuis la côte libanaise. Selon l’annonce, le suspect a avoué plusieurs opérations récentes de contrebande du Liban vers l’Italie par voie maritime, qui ont conduit au naufrage des navires. Le navire devait initialement arriver à Chypre, et de là, les immigrants devaient continuer leur route vers l’Europe.

Des responsables du régime d’Assad ont confirmé samedi que le nombre de morts atteignait au moins 89 personnes. L’agence de presse syrienne a cité le directeur de l’autorité générale de l’hôpital de Tartous, le Dr Eskander Amar, qui a déclaré avoir reçu 14 survivants du naufrage pour traitement.

Il a ajouté qu’après le traitement, six d’entre eux ont pu quitter l’hôpital pour rentrer chez eux en bon état et cinq autres ont été transférés à l’unité de soins intensifs. Amar a souligné que les démarches pour transférer les corps aux familles des victimes se poursuivent après le travail d’identification.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Des membres de la famille pleurent lors de l’une des nombreuses funérailles du naufrage du navire de migrants syrien, photo: AFP

Ce n’est qu’un des navires d’immigrants illégaux quittant le Liban, qui souffre depuis 2019 d’une grave crise économique.

Le ministère syrien des Transports a cité des survivants du navire disant qu’il avait quitté le nord du Liban mardi avec entre 120 et 150 personnes à bord. Depuis jeudi, les forces du régime d’Assad ont commencé à localiser les corps de ceux qui ont péri.