Voici la version du suspect dans le meurtre de sa femme et de ses deux jeunes enfants

Baraa Masarwa, 26 ans, et ses deux fils, Adam, un bĂ©bĂ© de six mois, et Amir, un bambin de deux ans, ont Ă©tĂ© poignardĂ©s Ă  mort dans la nuit de dimanche Ă  lundi dans leur maison de Tayba. Muhammad Ali Masarwa, le pĂšre de famille, ĂągĂ© d’environ 30 ans, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© prĂšs de la maison, soupçonnĂ© d’avoir commis l’acte et sa dĂ©tention a Ă©tĂ© prolongĂ©e de neuf jours.

Masarwa a affirmĂ© dans son enquĂȘte qu’il avait dĂ©couvert les corps de sa femme et de leurs fils lorsqu’il est arrivĂ© Ă  la maison avec son frĂšre aprĂšs avoir entendu des cris provenant de la direction de la maison. Le reprĂ©sentant de la police a affirmĂ© lors de l’audience qu’il existe des preuves le liant au meurtre. Il a ajoutĂ© qu' »il y a une indication qu’il y a eu une dispute entre le couple il y a environ deux ans et nous devons l’examiner ».

Le suspect a affirmĂ© dans son enquĂȘte : « J’étais sur le toit de l’immeuble, j’ai entendu des bruits, je suis descendu et mon frĂšre est venu avec moi chez moi et c’est comme ça que j’ai retrouvĂ© ma femme et mes enfants. C’est mon frĂšre qui a appelĂ© le EMS. Je ne l’ai pas fait. » De plus, malgrĂ© les propos de ses connaissances sur le passĂ© mental de Masarwa, on ne s’attend pas Ă  ce qu’il puisse s’en servir pour sa dĂ©fense, puisque le passĂ© mental en question date d’il y a plus de dix ans.

L’avocat Guy Ein Zvi, qui reprĂ©sente Masarawa au nom du bureau du dĂ©fenseur public, a dĂ©clarĂ© Ă  Network B ici que le suspect prĂ©tend ĂȘtre arrivĂ© sur les lieux avec son frĂšre aprĂšs avoir entendu des cris provenant de la direction de la maison. Il a Ă©galement dĂ©clarĂ© que « des questions qui rendent difficile l’acceptation de l’affirmation de la police » ont Ă©tĂ© soulevĂ©es lors de la discussion. Selon lui, le suspect « n’a pas changĂ© de vĂȘtements depuis l’arrestation et il n’y a aucune trace de sang sur ses vĂȘtements. Il n’y a aucun signe de lutte sur son corps qui convienne au meurtre, il n’y a aucune plainte de violence contre lui ». et la famille n’est pas trĂšs connue. »

Le frĂšre de Baraa a dit Ă  ‘Khan’ que « c’était une bonne fille et son histoire est terminĂ©e. Ça me fait mal, ça fait mal Ă  tout le monde, j’aurais aimĂ© mourir Ă  sa place. Nous n’avons jamais entendu dire qu’elle n’était pas en colĂšre contre lui. LĂ  Ă©tait une bonne attitude, nous Ă©tions une seule famille. » Sur les excuses, il a ajoutĂ©: « Ils ont partagĂ© notre chagrin et nous aussi. C’est un dĂ©sastre pour tout le monde. »

Voici la version du suspect dans le meurtre de sa femme et de ses deux jeunes enfants - Infos-Israel.NewsL’entrĂ©e de la maison familiale. Photo : porte-parole de la police.

Lorsque Wad Jaber, un proche de Baraa, a racontĂ© dans une interview Ă  Network B les sentiments depuis le meurtre : « La famille est sous le choc, il n’y avait aucun signe prĂ©curseur, qu’est-il arrivĂ© dans sa tĂȘte ? C’est impossible Ă  savoir. Nous n’avons pas connaissance de problĂšmes mentaux, ce n’est qu’aujourd’hui que nous avons entendu pour la premiĂšre fois, et je ne sais pas si c’est vrai ou non », a dĂ©clarĂ© Jaber.

Le couple et les enfants vivent en dessous de la maison des parents du mari, ce sont les membres de la famille qui ont appelĂ© le MDA et la police. C’est une famille normative peu connue et sans antĂ©cĂ©dents de violence. Il y a une dizaine d’annĂ©es, le mari a Ă©tĂ© briĂšvement hospitalisĂ© dans un hĂŽpital psychiatrique, mais depuis lors, il n’y a eu aucune hospitalisation et aucun autre traitement mental n’est connu.


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