La chaîne 12 a révélé jeudi soir un nouvel échec. Un an avant le massacre, Tsahal avait envisagé un scénario possible de rupture de la frontière et d’infiltration de terroristes en Israël.
Auparavant, il était affirmé qu’un tel scénario n’avait pas été pris en compte, ce qui avait conduit à un manque de préparation de l’armée. Or, il s’avère que ce scénario avait bien été envisagé dans le Commandement du district sud.
Il portait le nom de « raid soudain de centaines de terroristes en profondeur en Israël, pénétrant dans les moshavim et les avant-postes ». Jusqu’en 2022, ce scénario était le principal pris en compte par le Commandement sud. Cependant, un an avant l’attaque, il a été décidé de le modifier : la principale menace est alors devenue « une attaque contre des soldats dans la zone de la clôture, incluant également un incident d’enlèvement ».
On supposait que la barrière empêcherait le Hamas de mener un raid impliquant des centaines, voire des milliers de combattants. Le 7 octobre, cette hypothèse s’est avérée décisive : les soldats avaient reçu l’ordre de ne pas s’approcher de la frontière par crainte d’enlèvements.
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