Après l’élimination ciblée de Muhammad Sinwar, frère et bras droit de Yahya Sinwar — le chef militaire et idéologique du Hamas — les regards se tournent vers celui qui pourrait reprendre les rênes. Plusieurs noms circulent, notamment Marwan Issa (si encore en vie), ou Ghazi Hamad, ancien porte-parole et figure idéologique.

Mais quel que soit le nom, le profil du prochain leader est déjà évident : terroriste de carrière, idéologue radical, agent de l’Iran ou du Qatar. Son arrivée au sommet du Hamas n’annonce pas un changement positif, mais une continuité de la haine, du fanatisme religieux et de la guerre contre Israël.


Une organisation structurée pour durer… dans la terreur

Contrairement à une vision naïve, le Hamas n’est pas une « organisation de résistance ». C’est une organisation militaire, religieuse et totalitaire, structurée à la manière d’un appareil d’État :

  • Hiérarchie militaire, avec chaînes de commandement précises.
  • Structure politique parallèle, avec pseudo-gouvernance à Gaza.
  • Réseau de propagande, dans les écoles, les mosquées, les réseaux sociaux.
  • Relations internationales, notamment avec l’Iran, le Hezbollah, la Turquie et certains acteurs du Qatar.

Cela signifie qu’un dirigeant peut être remplacé sans changer la direction idéologique. Le successeur de Muhammad Sinwar, quel qu’il soit, continuera de promouvoir :

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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  • La charte du Hamas, qui appelle à la destruction d’Israël.
  • L’utilisation des civils comme boucliers humains.
  • Le refus de tout accord de paix réel avec l’État juif.

Les profils en lice : terroristes, pas réformateurs

1. Marwan Issa

Ancien numéro 3 de la branche armée. Il a planifié des enlèvements, supervisé des tunnels d’attaque, et participe aux relations avec les Gardiens de la Révolution iraniens. On pense qu’il a été gravement blessé ou tué récemment dans une frappe.

2. Ghazi Hamad

Moins militaire, mais idéologue extrémiste. Il a récemment déclaré que « tuer des civils juifs est un devoir moral », ce qui lui a valu des condamnations internationales. Il reste un lien fort avec le Qatar.

3. Fathi Hamad

Connu pour ses discours enflammés, il incarne la haine pure : antisémitisme virulent, appels au djihad mondial, rejet absolu de la coexistence. Il est perçu comme instable, mais populaire parmi les plus radicaux.

Ce casting révèle une vérité : il n’y a pas de « modérés » prêts à réformer le Hamas de l’intérieur. Ceux qui montent sont les plus agressifs, les plus fanatiques, les plus loyaux à l’axe Iran-Hezbollah.


Un successeur formé à la guerre, pas à la paix

Le successeur de Muhammad Sinwar ne sera pas un homme de compromis. Il aura :

  • Été formé dans les camps du Hezbollah.
  • Pratiqué la guérilla urbaine et les attentats suicides.
  • Été endoctriné dans l’idéologie des Frères musulmans.
  • Refusé toute négociation avec l’Autorité palestinienne.

Autrement dit, ce n’est pas un partenaire pour la paix, mais un prolongement de la guerre.

Israël, qui cherche des interlocuteurs pour restaurer la stabilité à Gaza, se heurte à un mur de radicalité. Ce choix de leadership prouve que le Hamas ne veut pas de solution politique, mais d’une victoire religieuse, violente et absolue.


L’Iran toujours à la manœuvre

La nomination du successeur ne se fera probablement pas sans l’aval de Téhéran. Car le Hamas, bien qu’arabe sunnite, est de plus en plus intégré dans l’axe chiite pro-iranien :

  • Ses armes viennent d’Iran ou via le Hezbollah.
  • Son financement transite souvent par des circuits iraniens ou qatariens.
  • Sa stratégie s’aligne sur celle de l’Iran : affaiblir Israël par guerre d’usure.

Le nouveau chef du Hamas ne sera donc pas indépendant. Il agira comme relais régional de l’expansionnisme iranien, et non comme représentant du peuple palestinien.


Conséquences pour Israël : une stratégie claire de fermeté

Face à ce type d’ennemi, la stratégie d’Israël ne peut qu’être une stratégie de dissuasion et de neutralisation.

Les objectifs d’Israël sont clairs :

  1. Démontrer que chaque leader terroriste sera éliminé.
  2. Empêcher la reconstitution de la chaîne de commandement.
  3. Isoler le Hamas internationalement, en le coupant de ses soutiens.

La nomination d’un nouveau chef ne changera pas la politique israélienne. Au contraire, elle justifie la continuité des opérations militaires ciblées, tant que le Hamas reste structuré comme un groupe terroriste.


Une opportunité pour la population de Gaza ?

Paradoxalement, l’élimination de figures comme Muhammad Sinwar, suivie par la nomination de profils encore plus extrémistes, pourrait ouvrir les yeux de la population de Gaza.

De plus en plus de Gazaouis comprennent que le Hamas :

  • Utilise leur souffrance pour son image.
  • Empêche toute reconstruction durable.
  • Provoque des ripostes israéliennes sans offrir de solution politique.

Le retour d’un chef encore plus radical pourrait donc accélérer la rupture entre la population et le régime du Hamas, surtout si Israël continue de fournir de l’aide humanitaire et des alternatives crédibles.


Une image internationale qui se précise

La personnalité du prochain chef du Hamas aura aussi un impact diplomatique important. Si les capitales européennes ou les ONG cherchaient encore à faire passer le Hamas pour une force politique, la désignation d’un fanatique antisémite et ultraviolent les prendra au piège de leur naïveté.

Israël pourra rappeler aux chancelleries que :

  • Aucun peuple n’accepterait une entité gouvernée par des gens appelant à sa destruction.
  • Il n’est pas possible de « négocier » avec une milice islamiste radicale.
  • Toute tentative de reconnaître le Hamas comme un acteur légitime met en danger la paix régionale.

Conclusion : changer de tête, mais pas de cœur

Le successeur de Muhammad Sinwar ne sera pas un homme de paix. Il sera, comme son prédécesseur, un artisan de mort, un soldat du fanatisme, un pion de l’Iran. Et cela ne fait que confirmer ce qu’Israël sait depuis longtemps : le Hamas n’est pas réformable. Il doit être neutralisé.

Israël, par sa constance, son efficacité et sa légitimité morale, poursuivra la lutte contre le terrorisme sans relâche, pour assurer sa sécurité et celle de la région.

La mort d’un chef terroriste n’est pas la fin du combat. Mais c’est une victoire tactique, symbolique et stratégique, dans une guerre que seule la démocratie israélienne est aujourd’hui capable de mener avec honneur et détermination.