Une fois de plus, la scène se répète. Et elle devrait indigner. Non pas Israël, qui agit avec précaution. Mais bien le Hamas, qui transforme les hôpitaux en bastions militaires. Cette fois, c’est l’hôpital européen de Khan Younès qui devient l’épicentre d’affrontements. Et comme toujours, l’organisation islamiste utilise la présence de civils malades et de personnel soignant pour dissimuler ses tunnels, ses armes et ses commandos.

Les images sont choquantes. Des tirs de roquettes depuis les abords d’une maternité. Des explosifs cachés sous un service de chirurgie. Et dans tout cela, l’armée israélienne, accusée de “violation du droit international”, alors qu’elle agit précisément pour neutraliser un ennemi qui piétine chaque convention de Genève.

Khan Younès n’est pas un cas isolé. Depuis le 7 octobre 2023, Israël a révélé, preuves à l’appui, que plus d’une dizaine d’hôpitaux à Gaza ont été transformés en postes de commandement souterrains. Des centres logistiques, des caches d’armes, parfois même des cellules de détention pour otages israéliens.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

https://infos-israel.news/soutenez-infos-israel-news/

La stratégie du Hamas est cynique et redoutablement efficace : utiliser les civils comme boucliers pour délégitimer toute riposte. L’objectif n’est pas seulement militaire. Il est médiatique. Car chaque frappe israélienne, même ciblée, devient une image instrumentalisable. Et tant pis si le Hamas tire lui-même depuis une ambulance ou un couloir d’hôpital.

Face à cela, Israël innove. Drones de reconnaissance, renseignements ultra précis, messages d’évacuation envoyés aux civils avant les opérations… Tout est mis en œuvre pour frapper le Hamas, sans toucher à ceux qu’il prend en otage.

Mais il faut poser la vraie question : jusqu’à quand le monde acceptera-t-il cette inversion morale ? Pourquoi la communauté internationale s’émeut-elle d’une frappe sur un tunnel, mais reste muette face à la militarisation d’un hôpital ?

Israël ne cherche pas à détruire les hôpitaux. Il cherche à sauver des vies. Et pour cela, il doit démanteler un réseau terroriste qui a fait de la médecine une arme et du patient un pion.

Khan Younès est donc bien plus qu’un champ de bataille. C’est le théâtre d’un dilemme moral. Mais dans ce dilemme, un seul camp respecte les règles. L’autre les piétine.