Pour la première fois, la Norvège aurait activé un mécanisme de sécurité pour bloquer – ou du moins suspendre – l’usage de bombes américaines stockées sur son sol. Le motif : les inquiétudes sur leur éventuel usage par Israël dans le cadre de sa guerre contre le Hamas, via des transferts indirects.

C’est une information dérangeante, révélée par News1 Première Classe. Dérangeante, non pas parce qu’elle met en lumière un débat – mais parce qu’elle révèle une dérive. Depuis quand une nation de l’OTAN peut-elle contrôler à ce point les choix de Washington, surtout quand il s’agit d’un allié stratégique comme Israël ?

Soyons clairs : ces bombes ne sont pas “norvégiennes”. Elles sont américaines, entreposées dans le cadre d’accords bilatéraux entre Oslo et Washington. Les États-Unis sont libres de leur usage. Israël, en tant qu’allié privilégié, a toujours bénéficié de transferts d’armement – légaux, contrôlés, encadrés.

Mais la Norvège, poussée par une opinion publique critique d’Israël et par un gouvernement de centre-gauche sous pression, a décidé de franchir une ligne rouge : conditionner la défense d’un pays démocratique au bon vouloir d’un autre.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Cela pose une question fondamentale : quelles armes a-t-on encore le droit d’utiliser pour se défendre contre des terroristes ? Et plus largement : les démocraties peuvent-elles encore se faire confiance quand elles laissent leurs agendas moraux l’emporter sur leurs engagements stratégiques ?

Ce geste norvégien est dangereux à deux titres. D’abord, il envoie un message aux ennemis d’Israël : continuez à tirer des roquettes, à creuser des tunnels sous les hôpitaux, à prendre des otages… l’Europe vous couvrira. Ensuite, il fracture un peu plus l’unité occidentale face à l’axe Iran-Russie-Chine.

Car pendant que la Norvège doute, l’Iran arme ses milices, la Russie bombarde l’Ukraine, et le Hezbollah se prépare. Ce monde-là ne connaît ni morale, ni pause humanitaire. Il avance. Avec des drones. Des missiles. Et une idéologie.

Face à cela, Israël ne demande pas de compassion. Il demande du respect. Et de la cohérence.

Ce que la Norvège vient de faire, ce n’est pas protéger les civils. C’est affaiblir une démocratie qui les protège chaque jour, au prix de choix terriblement difficiles.

Et c’est là toute la différence entre Israël et ses accusateurs : lui agit. Les autres commentent.