Alors que les tensions régionales ne cessent de s’intensifier, l’armée de l’air israélienne a lancé une nouvelle série d’attaques ciblées en Iran, notamment à Shiraz et à Tabriz. Cette opération stratégique vise à affaiblir les capacités militaires des Gardiens de la révolution islamique, au moment où Téhéran redouble de menaces.
Une riposte ciblée et planifiée
Dans la matinée du 13 juin, plusieurs sources israéliennes et iraniennes ont rapporté une attaque de l’armée de l’air israélienne sur des infrastructures militaires situées dans la ville de Shiraz, au sud de l’Iran. Presque simultanément, des explosions ont été entendues à Tabriz, une grande ville du nord-ouest iranien, non loin de la frontière turque.
Selon Channel 7 et Walla!, ces frappes font partie d’une opération plus vaste, orchestrée de longue date par les services de renseignement israéliens. Des sources de Haaretz indiquent que des manœuvres de diversion et de tromperie ont été déployées dans les jours précédant l’attaque pour désorienter les forces iraniennes.
Le ministère iranien de l’Intérieur a confirmé des explosions à l’aéroport de Tabriz, évoquant une « nouvelle vague d’attentats », tandis que des chaînes proches du régime tentent de minimiser l’impact de l’opération.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Depuis des mois, l’Iran alimente les tensions dans la région : fourniture de missiles au Hezbollah libanais, soutien logistique au Hamas dans la bande de Gaza, drones lancés contre Israël depuis la Syrie et l’Irak. La patience israélienne semblait arrivée à ses limites.
Les autorités iraniennes ont récemment menacé directement le réacteur nucléaire de Dimona, ce qui a été considéré comme une ligne rouge par le gouvernement israélien.
Cette attaque sur Shiraz et Tabriz serait donc une réponse calculée, à la fois préventive et dissuasive. Elle montre la capacité d’Israël à frapper au cœur du territoire ennemi, en visant des centres logistiques et militaires névralgiques.
Le président iranien hausse le ton
Face à ces frappes, le président iranien n’a pas tardé à réagir. Selon Channel 7, il a promis qu’« Israël regrettera ses actions aujourd’hui », dans un ton qui évoque davantage un discours de propagande qu’une stratégie réaliste. Il a également convoqué une réunion d’urgence du Conseil national de sécurité iranien.
Mais malgré les menaces, la réalité est différente : Israël semble avoir pris l’ascendant militaire, avec une précision chirurgicale dans ses frappes, tandis que les systèmes de défense iraniens, réputés robustes, n’ont pas pu empêcher ces attaques en plein jour.
Téhéran tente de réorganiser ses forces
Dans un contexte d’aggravation militaire, l’ayatollah Ali Khamenei a nommé un nouveau chef d’état-major et un nouveau commandant des Gardiens de la révolution, selon Walla!. Ce changement brutal à la tête de l’appareil militaire iranien trahit un malaise profond au sein du régime, peut-être même une reconnaissance implicite de son affaiblissement opérationnel.
Cette nomination intervient alors que les Gardiens de la révolution subissent des pertes sévères dans plusieurs zones de conflit, en Syrie, au Liban et désormais sur leur propre sol.
Israël unie dans la riposte
En Israël, l’unité nationale semble se renforcer autour de l’armée. Lors d’un échange émouvant, un père endeuillé, dont le fils est tombé au combat, a déclaré à Netanyahou : « Le temps est venu d’écraser la tête du serpent ». Cette formule résonne dans tout le pays, où la population soutient massivement les mesures prises pour assurer la sécurité d’Israël et de ses citoyens.
L’armée israélienne, pour sa part, continue à agir avec prudence, mais fermeté, en coordination avec les États-Unis et les puissances occidentales, bien que certains leaders comme le chef de la diplomatie de l’UE appellent à la retenue.
Une opération maîtrisée mais un avenir incertain
D’un point de vue militaire, les résultats des frappes du 13 juin ne sont pas encore totalement connus. Selon Haaretz, il est « trop tôt pour évaluer le degré de surprise chez les Iraniens ». Cependant, des éléments laissent penser que les cibles visées étaient de haute valeur stratégique, notamment des entrepôts d’armement et des centres de commandement.
Cette capacité de projection israélienne, malgré la distance et les risques d’escalade, démontre que Tsahal est prête à agir bien au-delà de ses frontières pour empêcher ses ennemis d’acquérir une supériorité militaire.
Une guerre de l’ombre qui ne dit pas son nom
Depuis des années, Israël mène une guerre non déclarée contre l’Iran, faite de cyberattaques, d’opérations spéciales, de frappes ciblées en Syrie, au Liban et désormais sur le sol iranien. Cette guerre de l’ombre, devenue plus visible ces derniers jours, a pour but de ralentir les ambitions nucléaires de Téhéran et de neutraliser ses réseaux terroristes.
La nouveauté aujourd’hui réside dans la multiplication des fronts : Gaza, Syrie, Liban, Yémen, et maintenant l’Iran même.
Conclusion : Israël montre ses muscles – et sa détermination
L’attaque de ce 13 juin marque un tournant : Israël a clairement envoyé le message qu’il n’attendra pas d’être attaqué pour agir. En frappant Shiraz et Tabriz, en déjouant les systèmes de défense iranien, en menant une opération bien planifiée, Israël montre qu’il reste maître de l’initiative stratégique.
Face à un régime iranien affaibli mais toujours dangereux, Jérusalem affirme son droit à la légitime défense et démontre, une fois de plus, que la sécurité de son peuple ne sera jamais négociable.
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